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Réflexions sur une célèbre mouche espagnole

Les ouvertures se suivent et se ressemblent ….Pour moi en tout cas. Depuis bientôt 50 ans, je suis régulièrement bredouille et congelé à la fois. Et chaque année ou presque je me jure que c’est fini je n’irais plus pêcher en mars quand le vent du Nord souffle en rafales et que mes doigts n’arrivent plus à faire les nœuds. ET CHAQUE ANNÉE je recommence !
Bon je dois quand même avouer, je ne suis pas mécontent de cette ouverture . D’abord parce que j’ai pu pêcher presque 4 heures d’affilée,que j’ai rencontré Miguel et Josito et que j’ai eu une très belle touche en pêchant en noyée aval avec une mouche dont je vais vous parler ce soir.
La Palaretta est une mouche de légende. Aujourd’hui j’ai pêché avec un train de trois mouches noyées, composé de trois Palarettas différentes .À la fois dans leur coloris et leur conception. Et alors que je n’y croyais plus du tout, j’ai eu deux touches , et la deuxième touche m'a permis d’être en prise avec un très gros poisson, qui malheureusement s’est décroché un mètre avant l’épuisette....Mais quand même deux touches et un poisson presque pris. Bien sûr Miguel et Josito ont pris des poissons eux,en nymphe lourde, et j’ai eu tort pendant l’éclosion de midi de m’acharner à pêcher en sèche, alors qu’il n’y avait aucune activité de surface, mis à part bien sur les oiseaux qui se gavaient des éphémères et des March Brown.
Je ne vais pas à la pêche pour faire un championnat, ni même un concours, mais c’est vrai que j’aurais dû pêcher en noyée tout de suite…
Donc j’ai eu l’idée un peu tardive de peigner les courants avec un train de mouches noyées, et pourquoi ai-je décidé de mettre trois Palarettas différentes ? Tout simplement parce que j’avais décidé d’écrire l’histoire de la Palaretta et que du coup j’avais ressorti de ma boite quelques imitations et réalisé quelques montages, pour faire des photos qui devaient illustrer le texte.
Et ce matin quand j’ai décidé d’aller pêcher je suis parti avec une boite de sèches et la boite de Palarettas. 

Louis CARRERE a publié en 1932, un petit livre qui a été réédité en 1953.
Ce livre a bercé mes nuits d’insomnies à une époque où je n’avais pas le temps du tout d’aller pêcher et que mes rêves de pêcheur n’étaient vraiment que des rêves. Dans ce livre il décrivait la Palaretta, comme la meilleure mouche noyée possible. Et même s’il conseillait bien sur de varier un peu les couleurs, pour proposer un menu différent aux truites de l’époque il transpire entre les lignes que, au moins quatre vingt pour cent de ses prises, ont été faites avec cette mouche.

Je dois avouer que depuis que je vis en Aragon je n’ai pas beaucoup pêché en noyée aval, mais depuis que deux ou trois amis m’ont démontré que cette pêche était aussi subtile et exaltante que la sèche,tout en étant plus «rentable», je m’y suis mis un peu. Et la Palaretta fait partie des incontournables obligatoires de ma boite à mouches noyées. Ce n’est pourtant pas une mouche miracle faite avec des matériaux exceptionnels, c’est une vraie mouche de pêche, qui peut imiter beaucoup de choses. 
Et je pense que c’est pour cela qu’elle a pu traverser les années sans vraiment perdre de son efficacité. Une petite revue de la littérature et de différents sites internet permets de comprendre mon propos.D’abord si l’on s’en tient à la formule originale, on comprend vite au montage et à l’usage que la base , l’essence même de la mouche c’est le corps verni, jaune cerclé de noir, et qui théoriquement, ne change pas de couleur.Ce corps alourdi par les couches successives de vernis joue le rôle d’attractant visuel.
 Et la deuxième caractéristique c’est l’aile faite en fibres de pelles de coq Pardo avec un montage dit «à l’espagnole», montage qui sert essentiellement à mon avis de signal vibratoire, complétant le signal visuel et déclenchant l’attaque.
Car la Palaretta est une mouche noyée, qui ne marche bien que dans des courants forts à modérés. 
Un autre point important qui est un peu la marque de fabrique de Louis Carrère, c’est l’utilisation pour le montage d’hameçons fort de fer dont la hampe n’est pas trop longue.Ces hameçons permettent d’un part un lestage automatique de la mouche et surtout dans les tailles 10 ou 12 diminuent beaucoup le nombre de décrochages, par rapport aux hameçons à hampe longue.
Il est aussi important de comprendre que cette mouche marche mieux en mouche de pointe seulement quand les fibres de coq sont inclinées à 45º, ou plus. Si vous utilisez une autre technique de montage avec des fibres de coq proches de la verticale, disons entre 70º et 90º, il sera plus judicieux d’utiliser cette mouche en intermédiaire voire en sauteuse. 

Plus la collerette sera fournie, plus vous éloignez de la formule originale, qui recommande 8 à dix fibres de Pardo!

Mais mon expérience de ce jour m’a prouvé qu’avec la même mouche légèrement différente, dans sa conception vous pouvez l’utiliser aux trois niveaux classiques de la pêche en noyée. La couleur du corps bien sur, a de l’importance. J’utilise un fil à repriser Guttermannº416, cerclé par un fil de montage UniThread 6/0.Mais plusieurs monteurs et non des moindres utilisent d’autres fils et d’autres couleurs.

Fiche de montage

La Palaretta paraît très simple à monter, mais en même temps très difficile à réussir !

Le secret de l'efficacité réside en effet dans la position de la demi collerette faite de fibres de

pelles de coq pardo, mais en fait vous pouvez utiliser d'autres fibres de coq limousins ou autres à condition qu'ils soient suffisamment raides pour vibrer dans les courants et capables de refléter la lumière.

Matériel nécessaire:

 Hameçon taille 8 à 14, fil de plomb pour le lestage (si vous le souhaitez),soie floche jaune (ou fil à repriser), soie de montage noire, colle cyanoacrylate, et vernis à séchage rapide et une plume de cou de coq de votre choix de la meilleur qualité possible. La couleur de la plume peut varier entre le noir et le gris.

Pour bien comprendre l'efficacité de cette mouche il faut se souvenir qu'il s'agit d'un leurre et non d'une imitation plus ou moins grossière d'un insecte.

Je pense que le réflexe d'attaque des truites sur ce genre de mouches est plus lié au « signal vibratoire» plus qu'au signal visuel. En effet ayant la chance de pêcher sur des rivières très riches en poissons actifs, je peux me permettre de faire de « tests » et constater sans erreurs possibles que,si la couleur est importante, la qualité des plumes l'est encore plus.

Donc étapes par étapes

Enrouler du fil de plomb pour lester la mouche sur 2/3 de la hampe. Bien sur si vous ne souhaitez pas lester la mouche passer directement à l’étape suivante.

Enrouler la soie de montage noire au niveau de la courbure de l’hameçon.

Fixer la soie floche de couleur jaune, vous pouvez utiliser aussi du fil de coton à repriser Gutterman.

Former le corps qui doit être volumineux en forme de ballon de rugby.

Cerclez ce corps avec la soie de montage, en enroulant la soie dans le sens inverse de l’enroulement de la soie floche ou de fil à repriser, pour que le cerclage soit bien visible.

Fixez la plume du coq Metz ou autres, ou les fibres de pelles de pardo.

Les auteurs anciens ou les monteurs traditionnels actuels fixent une pincée de fibres sur le dessus de l’hameçon et répartissent les fibres avec l’ongle. En fait si vous ne voulez pas procéder de la sorte vous pouvez tout simplement prendre un hackle de coq pardo limousin ou américain et après fixation faire un tour et demi, puis bloquer et éliminer les fibres qui sont sur la face ventrale, puis incliner les fibres avec un angle de 45º en réalisant la tête.

Vernissez le corps de la mouche ( au moins 3 ou 4 couches) et n’oubliez pas de mettre une petite goutte de cyanolite sur la tête de la mouche.

Le secret de cette mouche comme je le disais est dans l’équilibre entre le corps qui joue le rôle d’une quille et d’un signal visuel et des fibres de coq qui vibrent et captent la lumière.

J’ai passé pratiquement un mois et demi à tester cette mouche sur les courants du Rio Gallego,au niveau du coto de Olivan et du «libre» en aval du coto. Entre le 15 Juillet et la fin août. En variant les tailles , les couleurs, le lestage, et surtout les plumes. Indiscutablement l’association jaune et fibres noires en taille 12 est la gagnante. Et ce quelque soit l’heure le temps ou la couleur de l’eau. La couleur jaune orangée avec des fibres de coq grizzly, vient en deuxième position. Mais ce n’est plus tout à fait une Palaretta .… !


Le nouveau plan de pêche en Aragon


Pour vous rafraîchir la mémoire je vous rappelle qu’en Aragon il existe une réglementation de la pêche, qui pour, parler franchement,est la plus complexe du monde !

Mais c’est sans doute dans ce domaine que les autorités responsables ont cherché à regrouper la crème et la fine fleur des technocrates pour inventer des lois et des directives dont la finalité, n’est jamais évidente et l’application toujours difficile.

Donc cette année, la grande nouveauté c’est l’autorisation de l’utilisation des appâts naturels, dans les eaux classées « extractivos », pour la pêche de la truite, MAIS uniquement pour les pêcheurs âgés de plus de 65 ans ou plus (le sexe n’est pas précisé!).

Quels sont les appâts autorisés ?

Ver de terre,grande perle, hanneton, grillon et sauterelle.

Et avec quel hameçon ?

Un hameçon simple avec ou sans ardillon de hauteur minimum de 2 centimètres et d’ouverture (largeur) minimum de 7 millimètres.

Quelles sont les dates d’ouverture ?

Dans ces portions de rivières ou dans ces lacs il est permis de pêcher du 3ème samedi de mars jusqu’au 31 août 2025.

Quels sont les jours où la pêche est autorisée ?

La pêche est autorisée tous les jours sauf le mercredi et le jeudi sauf si ces dates correspondent à des jours fériés.

Où pêcher au toc ?

Dans tous les parcours classés libre extractivos. Il n’est donc pas nécessaire d’acheter un permis journalier supplémentaire.

Peut on conserver des poissons ?

Oui il est possible de conserver 3 poissons par jour et par pêcheur dont la taille est comprise entre 21 et 25 cm et un poisson de plus de 60 cm. Il n’est pas précisé clairement s’il est possible de continuer à pêcher après avoir atteint sa limite.

Tout ceci bien sûr uniquement sur les portions classées " extractivos"


par Gilbert Marc 22 janvier 2025
J’ai eu la chance de rencontrer dans ma vie de pêcheur à la mouche, quelques pêcheurs exceptionnels. Je dis exceptionnels, car ils n’étaient pas comme tout le monde, mais ils n’étaient pas forcément des preneurs,prédateurs, de poissons, exceptionnels. Leur originalité pouvait s’exercer dans leur philosophie de vie adaptée à leur pratique de la pêche à la mouche, ou leur manière de concevoir la pêche comme une forme de compétition entre eux et les poissons. Ou dans leur capacité d’observation presque surnaturelle, liée le plus souvent à une vision largement au dessus de la normale. Mais ils pouvaient aussi être des pêcheurs lanceurs d’exception. Ce n’étaient pas forcément les meilleurs preneurs, mais,quand même… Alors ce soir je vais vous raconter l’histoire d’un ami italien, un vrai ami, qui hélas n’est plus là pour partager avec moi les bonheurs et les malheurs de la vie. J’avais rencontré Pierangelo sur les bords de la Loue en Franche Comté, en juin 1992. En fait Pierangelo avait demandé à Marc Gatez, le propriétaire du Lodge de La Piquette, s’il pouvait venir pêcher sur son parcours. Comme nous avions réservé toutes les chambres et donc toute la pêche, Marc, toujours à l’affût d’une occasion de gagner un peu d'argent, m’avait demandé à moi le « chef » du club, si nous accepterions de laisser pêcher une ou deux journées, un pêcheur italien de passage. Pour ceux qui me connaissent c’était une évidence, et en fait d’une ou deux journées ce fut une douzaine d’années de partage, de rires, de fêtes incroyables et de parties de pêche encore plus mémorables. Nous étions jeunes et fous, fous de pêche et la pêche à la mouche était notre manière à nous de croquer la vie à pleines dents. C’était aussi le lien, qui donnait à cette amitié une saveur authentique et délicieuse. Mais pour être franc, j’étais quand même un peu jaloux de Pierangelo. Jaloux parce que d’une part il avait une femme d’une exceptionnelle beauté italienne, et aussi parce qu’il avait,pour son initiation de pêcheur au fouet, suivi les cours d’un maître italien,Roberto Pragliola,qui depuis 15 ans à l’époque avait mis au point une nouvelle technique de lancer pour la pêche à la mouche sèche : la TLT ou Technique de Lancer Total. Car Pierangelo n’était une vieille main, il avait été victime d’un accident de chasse, heureusement sans trop de séquelles,qui l’avait dégoûté du monde des chasseurs, et à 35 ans il avait décidé de se lancer dans l’aventure de la pêche à la mouche. Et du coup il avait eu la chance de pouvoir apprendre à lancer (surtout) et à pêcher (un peu) avec le bon Roberto. Inutile de vous dire que sur les lisses de la Piquette ce type de lancer ne servait pas à grand-chose, mais c’était tellement beau à voir..Par contre quand je retrouvais quelques semaines plus tard, sur les bords du Haut Verdon, mon nouvel ami, je compris tout de suite l’intérêt de cette technique de lancer. Roberto Pragliola était réellement un pêcheur exceptionnel et en même temps un précurseur,visionnaire qui avait compris, que seule la pêche à la mouche sèche était le moyen de préserver le capital halieutique des rivières d’Europe de l’Ouest. Alors ce soir en hommage,à la fois à Pierangelo , mais aussi à GianPierro , Augusto , Mauro et les autres, je vais très rapidement vous décrire les différents types de lancer avec une canne à mouche et une soie.
par Gilbert Marc 15 janvier 2025
Et il faut bien une journée entière pour tout lire et comprendre les modifications....
par Gilbert Marc 13 décembre 2024
Le bas de ligne doit à la fois être discret pour permettre de leurrer les poissons et suffisament épais pour transmettre l'énergie cinétique de la soie et de la canne. J’ai décidé de faire ce petit article sur les bas de lignes après avoir reçu cette année en Aragon, à deux reprises, un pêcheur d’un certain âge (le mien!), qui utilisait des bas de lignes pour une pêche en sèche tout à fait traditionnelle,d’une complexité qui elle n’était pas traditionnelle! J’adore rencontrer des gens,surtout des pêcheurs à la mouche, et pouvoir partager avec eux des souvenirs, des expériences et surtout des bons moments de convivialité. Mais j’aime bien aussi pouvoir avec ces mêmes pêcheurs, discuter un peu de technique et de ces discussions jaillit souvent la lumière. Je dois l’avouer le bricolage ne m’a jamais ni intéressé ni réussi! Alors que j’adore monter des mouches , je n’ai jamais pu «bricoler» un moulinet ou une canne, ou un bas de ligne. Et quand j’ai commencé à pêcher à la mouche,c´était hélas à une époque où les conseils étaient difficiles à trouver, la pêche à la mouche était entourée d’une aura de mystère et cela ne facilitait pas l’accès à la connaissance et à la technique. Tout ça pour dire que je suis un autodidacte complet, et que tout ce que j’ai appris je l’ai appris quasiment tout seul. Et en particulier pour la bonne utilisation du matériel, je peux dire que les premières années, en particulier n’ont pas été faciles faciles. Mais finalement à force d’accumuler les bredouilles, je finis par prendre ma première truite en mouche sèche sur la Vis en amont de Ganges, au niveau du pont de Saint Laurent le Minier. Je me souviens bien sûr de ce jour merveilleux, pour deux raisons. La première bien sûr c’était parce que, enfin je pourrais dire en rentrant de la pêche,«j’en ai pris une pas vilaine..», et la deuxième raison c’est que nous étions mon frère et moi partis pêcher à la fin de la contre visite* sans avoir vraiment pris le temps de vérifier notre matériel, entassé à la va vite dans le coffre de la voiture, et que en arrivant, nous avions constaté avec horreur que nous avions oublié,toutes nos bobines de fils et que nous n’avions à notre disposition pour attacher notre mouche qu’une bobine de 20 centièmes à nous partager. Bon à l’époque il faut l’avouer, il était assez rare de pêcher avec un diamètre inférieur à 14 centièmes en pointe. Nous pêchions avec un bas de ligne du commerce queue de rat classique qui se prolongeait par une pré pointe en 18 et se terminait avec une pointe en 16 ou 14.
Les plumes de coq pardo du Léon, un must pour monter nymphes, mouches noyées et sèches.
par Gilbert Marc 21 novembre 2024
Gilbert, le spécialiste de la pêche à la mouche en Aragon, a visité la province du Léon, un autre paradis de la pêche à la mouche et... domicile des célèbres coqs Pardo.
2024 en Aragon : une saison marquée par de fortes crues fréquentes, enrecoupées de périodes chaudes
par Gilbert Marc 3 novembre 2024
La saison de pêche à la mouche 2024 en Aragon a été rendue difficile par le changement climatique : de (trop) nombreuses crues, un été très chaud et sec. Gilbert livre ses impressions et réflexions.
Un pamphlet pour dénoncer les excès de notre système
par Gilbert Marc 22 juillet 2024
L'été est devenu depuis quelques décennies le symbole des vacances et du partage de moments de détente en famille ou entre amis. Mais hélas, c'est aussi un moment où nous pouvons prendre conscience de la surpopulation du globe terrestre! Je viens de lire un article qui décrit la mise en service en avril dernier d'un chalutier géant sorti des chantiers navals de Bremenhaven dans le nord de l'Allemagne. Ce texte publié sur les réseaux sociaux par la mouvance écologique européenne, a pour but de dénoncer la pêche industrielle. En soi le fait de créer un énorme bateau usine pour prélever des protéines d'origine animale (gratuites) n'a finalement pas grande importance si l'on considère la finalité. Car en pratique pour pouvoir manger l'humanité n'a jamais fait autre chose que d'utiliser les ressources du globe terrestre. Ce qui a changé c'est tout simplement l'échelle de grandeur. Entre le début du XXème siècle et aujourd'hui la population mondiale a été multipliée par 5. Il ne faut donc pas s'étonner que la taille des bateaux de pêche ait suivie la même croissance! Et il faut encore moins s'étonner que des écologistes bien pensants publient des vidéos dénonçant ce système.... Mais le vrai problème n'ait pas la taille des bateaux de pêche ou des chaluts, le vrai problème est qu'il faut bien nourrir les 9 milliards d'humains qui seront dans 25 ans un bon milliard de plus. Nos amis les écologistes n'en parlent jamais et je suis assez surpris de ne pas lire ou entendre un nouveau prophète qui osera dire la vérité. Nous sommes trop nombreux beaucoup trop! Et je dois le dire il est urgent d'entreprendre VOLONTAIREMENT, un plan de diminution de la biomasse humanoïde. Et de la manière la plus simple et la plus logique qui soit. Régulation des naissances et raccourcissement de la durée de vie. Si nous supprimons avant la conception un bébé sur deux et si nous poussons doucement vers la sortie la moitié des personnes âgées de plus de 70 ans, le problème des chalutiers géants ne sera plus d'actualité en une trentaine d'années. Et 30 ans c'est très peu à l'échelle de la vie sur la Terre. Bien sûr c'est une utopie imbécile, et irréalisable. Car cela ne changera pas la donne l'humanité sera toujours la même et dans un siècle les mêmes problèmes reviendront. Il vaut bien mieux attendre tranquillement la prochaine guerre mondiale et la prochaine pandémie qui auront les mêmes effets et qui, malheureusement n'empêcheront pas le réchauffement inéluctable de la planète. qui finira bien par se débarrasser de l'espèce humaine pour la remplacer par une nouvelle espèce dominante qui je l'espère de tout coeur permettra la pratique de la pêche sans limites !!! https://www.youtube.com/watch?v=gT_paC2wVTg https://bloomassociation.org/bloom-infiltre-linauguration-secrete-dune-machine-dextermination-de-locean/
Quelques réflexions de Gilbert sur l'avènement des perdigones.
par Gilbert Marc 16 mai 2024
Les perdigones, nymphes ou leurres ? Gilbert nous explique l'histoire de ces mouches, et nous livre quelques réflexions sur leur utilisation.
Ernest Hemingway à la pêche en Espagne.
par Gilbert Marc 12 février 2024
Ernest Hemingway, le célèbre journaliste et écrivain américain, est venu en Espagne comme correspondant de guerre du côté des Républicains, et aussi pêcher les truites méditerranéennes de Navarre à la mouche.
Le coto deportivo del Grado - Enate, sur le rio Cinca.
par Gilbert Marc 3 février 2024
Le coto deportivo aragonais del Grado - Enate, situé sur le Cinca en aval de deux grands barrages, peut être intéressant pour le pêcheur à la mouche, en nymphe au fil, en tandem, voire en sèche.
Une des mouches noyées intéressantes pour la pratique de la noyée amont.
par Gilbert Marc 29 janvier 2024
La pêche à la mouche dite en "noyée amont", une technique de pêche très efficace en eaux rapides quand la sèche ne donne rien, ou est impossible à pratiquer, à utiliser dans les courants et les têtes de courants.
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