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Cent ans après "Le Soleil se lève aussi!" 
Sur les traces d'Ernest Hemingway en Espagne

«« Tout ce que je voulais, c'était savoir comment vivre. Peut-être, en apprenant comment vivre, pourrait-on finir par comprendre ce qu'il y a en réalité au fond de tout ça. » 
Le soleil se lève aussi E.Hemingway Édition de 1929

Comme d’habitude les moteurs de recherche ne sont pas à la hauteur…
Donc pour écrire ce petit texte j’ai du faire appel à ma mémoire et à des ami(e)s plus érudits que je ne le suis.
Tout le monde connaît Ernest Hemingway, c’est un romancier célèbre notamment pour avoir écrit "Le vieil homme et la mer", livre qui nous parle d’une aventure incroyable d'un vieux pêcheur et d’un enfant vivant à Cuba. Car Hemingway était aussi un passionné de pêche à la ligne. Il aimait pratiquer la pêche en mer, mais lorsqu'il venait en Espagne pour les fêtes de la San Fermin à Pampelune, il aimait pêcher la truite. 

Je suis vous vous en doutez, un grand admirateur de cet écrivain. Pas inconditionnel, mais je dois reconnaître que j’ai lu et relu ses romans les plus connus. 

Donc j’ai cherché où trouver des informations sur un jeune journaliste américain qui il y a un peu moins de 100 ans est venu pêcher en Espagne, dans une région les plus secrètes des Pyrénées. Mais où? Il est plus facile d’avoir des informations sur les goûts éthyliques et amoureux de notre romancier.Je suis donc parti à la recherche des coins de pêche où il aurait pu lancer sa ligne. 

Mais pas grand-chose à se mettre sous la dent quand on cherche des informations sur les aventures halieutiques de Papa « Ernesto » Hemingway en Espagne. On dispose de bien plus d’informations sur son engagement pendant la guerre civile espagnole.


Ernest Hemingway correspondant de guerre en compagnie de soldats républicains à Teruel

Pour être honnête, le roman qui l’a rendu célèbre publié en 1926 « Le Soleil se lève aussi »ne m’avait pas réellement emballé à la première lecture. Mais à l’époque j’avais 12 ou 13 ans et je ne connaissais pas vraiment l’Espagne. Je ne savais pas que le titre original était « Fiesta » et je n’avais aucune idée de ce que pouvait représenter dans la culture et l’histoire de Pampelune les fêtes de San Fermin, et surtout je n’avais pas encore été contaminé par le virus de la pêche à la mouche.

En le lisant et le relisant je commençais à mieux comprendre la philosophie de ce grand écrivain et pourquoi pour un américain du Michigan, l’Espagne pouvait être fascinante !

J’ai finalement relu encore une fois ce merveilleux roman, et j’ai trouvé quelques indications.

C’est bien sur le Rio Irati que ce grand fêtard venait pêcher.

En fait le jeune Hemingway agé de 26 ans arrive à Pampelune début juillet 1925, pour assister à la feria de la San Fermin, accompagné de son épouse et de quelques amis. Il rencontre le torero Cayetano Ordonez, plus connu sous le nom de Nino de la Palma. Après la feria le couple Hemingway se rend à Madrid où Ernest commence l'écriture de son roman. Il semble bien qu'il retourne pêcher seul dans les Pyrénées fin juillet début août, dans le Rio Irati

Il nous décrit assez précisément l’hôtel Burgete dans le village du même nom et les coins de pêche situés en au niveau du village d’Aribe, en particulier le leu dit « Los Banos ». 

https://basquecountry-fishing-guide.com/fr/

Mais avec quoi pêchait il ? Pas de doute il pêchait à la mouche, et probablement à la mouche sèche. Mais en relisant avec attention le livre dans sa version originale, on se rend compte que le très cher Ernest pêchait avec une mouche nommée McGinty, qui serait une mouche classique du Michigan en fait une imitation très grossière d’une abeille, surtout utilisée depuis 1890 pour pêcher ...les panfishes. Si vous ne savez pas ce que c’est, ce sont des perches soleil version américaine !

En utilisant cette mouche comme mouche de pointe dans un train de trois mouches noyées.

Il est indiscutable que, toujours pour évoquer l’ambiance de l’époque, le panier de Bill ( le compagnon de pêche du héros du roman) était plus rempli de bouteilles de bière et de vin rouge que de boites à mouche....



Et finalement rien n’a changé. Et cela me permettra de conclure par une anecdote authentique.J’ai reçu juste après la pandémie un groupe de sympathiques pêcheurs américains qui venaient sur le traces d’Hemingway , participer aux fêtes de Pampelune.Et qui souhaitaient bien sûr pêcher comme lui des truites zébrées. Mais de nos jours la pêche sur l’Irati ferme en juin et, début juillet date de la San Fermin, il est impossible de suivre pas à pas le chemin de vieil Ernest. Donc mes hôtes sont venus pêcher le Rio Ara qui en juillet est souvent merveilleux,et ils ont pris de belles petites truites méditerranéennes en buvant des litres et des litres de bière et quelques autres boissons. Au grand désespoir de mes guides de pêche qui n’avaient pas compris que la pêche n’était qu’un prétexte…. Et ces pêcheurs et leur famille se souviennent encore du manchego, dégusté au bord du rio Ara sous le pont de Bujaruelo. Et comme Hemingway ils reviennent chaque année…

Merci à Yvon Zill, guide de pêche au pays Basque français, pour son aide dans la rédaction de cet article.

En savoir plus sur Hemingway et le rio Irati Visitez le site du guide Yvon Zill
par Gilbert Marc 3 avril 2025
En lisant ce post vous comprendrez pourquoi j'ai mis en photo ce streamer appelé Mickey Finn Avant de vous parler des cycles de la lune et de leur influence sur le comportement des poissons, je voudrais vous poser une simple question,connaissez vous Rudolf Valentino ? Non….Et pourtant cet acteur italien, gloire de l’âge d’or du cinéma muet aux États Unis, latin lover idole des jeunes femmes du monde entier,meurt à 31 ans des suites d’une péritonite. Mais des rumeurs affirment qu’il serait mort empoisonné,dans un bar new-yorkais, après avoir bu un cocktail un « Mickey Finn » versé dans son verre par un garçon de café jaloux de sa célébrité. Le vocable Mickey Finn, aujourd'hui entré dans le langage courant, est apparu dans les années 1910 comme argot des barmans pour désigner une poudre ou un liquide ajouté au verre d'un client afin de le rendre incapacitant, ou, par extension, la boisson contenant l'agent incapacitant. L'utilisation de « gouttes assommantes » (généralement de l'hydrate de chloral) pour neutraliser les clients ivres des bars remonte aux années 1890, voire plus tôt. Cependant, le médicament était généralement administré par un tiers, avec ou sans la complicité du barman, et la victime était ensuite dévalisée ailleurs. Cependant, Michael « Mickey » Finn (1871–?), qui exploitait le Lone Star Café and Palm Garden dans le tristement célèbre Levee District de Chicago de 1896 à 1903, préférait administrer lui-même la drogue, dans son « Mickey Finn Special », et dévaliser les clients dans l'arrière-boutique. Son bar ferma ses portes en 1903, mais son dévouement à cette pratique lui valut de toute évidence une renommée dans le milieu des barmen. En 1918, plusieurs barmans et serveurs de Chicago furent arrêtés pour avoir mis de la « poudre Mickey Finn », comme l'indiquaient les emballages, dans les boissons de leurs clients, soit pour s'en débarrasser, soit pour les punir d'une mauvaise conduite présumée. Cette fois, la poudre était un émétique tartrique et son action était gastrique plutôt que systémique. Ce type de Mickey Finn resta en usage pendant toute la Prohibition, avant de disparaître dans les années qui suivirent. Malheureusement certaines drogues modernes permettent cette pratique, qui doit maintenant nous faire craindre le pire quand on va boire un verre en boite de nuit... Mais qul rapport avec la pêche à la mouche? Vous allez comprendre... Le comportement des poissons est il lié aux cycles lunaires? Vous êtes un passionné de pêche et vous souhaitez maximiser vos prises en 2025 ? Vous êtes au bon endroit ! Dans cet article, nous vous dévoilons les secrets du calendrier lunaire pour la pêche et vous expliquons comment les différentes phases de la lune peuvent influencer votre succès au bord de l'eau. Ne ratez pas cette occasion unique de découvrir les meilleures périodes pour sortir votre canne à pêche et profiter pleinement des bienfaits de cette activité en harmonie avec la nature. Que vous soyez un pêcheur amateur ou un véritable expert, il est crucial de comprendre l'impact des cycles lunaires sur les poissons et leur comportement. Dans ce guide détaillé, nous vous présenterons les phases de la lune les plus favorables pour la pêche, ainsi que des conseils pratiques pour planifier vos sessions de pêche selon le calendrier lunaire 2025. Alors, sans plus attendre, plongeons dans les mystères de la lune et apprenons à pêcher en synergie avec ses cycles pour augmenter nos chances de réussite ! Voilà ce que l’on peut trouver sur le Web quand nous cherchons des informations sur la relation entre l’activité des poissons et les phases du cycle lunaire et du cycle solaire. Personnellement je trouve un peu difficile à croire que l’on puisse prévoir les bons moments pour aller pêcher en se basant uniquement sur les étoiles et la position de la terre par rapport à la lune et au soleil. Mais après tout pourquoi pas ? Quand vous êtes en retraite, mais pas en retrait de la vie de la vie active, ou quand vous êtes en activité professionnelle, avec des obligations sociales et familiales, le meilleur moment pour aller à la pêche c’est quand vous le pouvez ! Et peu importe la lune, le soleil , le vent ou la pluie. Et si par chance vous n’avez que la pêche comme seule activité de loisir et que le reste de votre temps soit dédié à la méditation contemplative, il est évident( enfin évident pour moi) que vous allez pêcher le plus souvent possible.Si bien sûr la passion vous dévore. J’écris ce post parce que ce matin il pleut très fort, il fait très froid et il y a un vent à décorner les bœufs et toutes les rivières de l’Aragon sont teintées de boue et de neige fondue. Et pourtant si je consulte le calendrier lunaire il faudrait que je sois au bord de l’eau….Maintenant quand il pleut avec du vent nous pouvons donner un nom à la dépression qui nous rafraîchit, aujourd’hui c’est Nuria qui va me priver d’un coup de midi exceptionnel ! Donc pour revenir à notre calendrier prévisionnel d’activité des poissons, je dois avouer, que malgré tous mes doutes, je me suis intéressé à ces prédictions. Donc un peu d’histoire.... John Alden Knight a développé il y a un siècle environ une méthode de calcul permettant de préciser des instants de regain d’activité sur les animaux et les plantes. John Alden Knight (1890-1966) était un banquier, un écrivain, un monteur de mouches, un chasseur, un naturaliste, un expert en casting, un cinéaste de pêche et un développeur des Solunar Tables. Ou en français Tables Solunaires. « Jack » Knight, comme le surnommaient ses amis, a surtout contribué à populariser un simple streamer jaune et rouge en forme de bucktail (surnommé « L'Assassin »), qu'il a rebaptisé « Mickey Finn » en raison de sa capacité à éliminer les truites mouchetées et les truites arc-en-ciel des rivières de l'état de New York. Knight était ami avec les plus célèbres pêcheurs à la mouche américains des années 1910 1930: Hewitt, Jennings, LaBranche et Alfred « Sparse Grey Hackle » Miller, et a passé beaucoup de temps à développer son expertise en pêche à la mouche et en montage de mouches sur les rivières Beaverkill, Neversink, Esopus et Brodhead avec ces hommes de renom. Son amour pour la chasse et la nature l'a amené à être l'un des premiers partisans de la pêche avec remise à l'eau : « L'avantage de la pêche, c'est qu'on peut toujours les remettre à l'eau. » Mais ce qui va le rendre célèbre et presque immortel fut la codification méthodique des effets rythmiques des phases du soleil et de la lune sur les poissons (et le gibier) en les divisant par longitude et latitude dans ses Tables Solunaires, élaborées en 1926 et publiées en 1934, qui remportèrent un succès immédiat (et quelques moqueries). Outre plusieurs ouvrages de chasse réputés, il est également connu pour ses ouvrages « Theory and Technique of Fresh Water Angling », « The Complete Book of Fly Casting » et « Modern Fly Casting ».Tous ces livres sont reconnus pour être des références pour l'époque. Qulle est la base de la théorie? Il y a en principe deux périodes favorables le matin et deux le soir correspondants au levers et couchers du soleil et de la lune. Plus le soleil et la Lune seront proches de la Terre, plus forte sera leur influence. Ainsi, chaque mois, le jour d’une nouvelle Lune ou d’une pleine Lune fournira l’influence la plus forte. Une activité accrue des poissons est observée lorsque la Terre, la Lune et le Soleil sont alignés. J.A Knight avait dressé une liste de 33 éléments qui selon lui pourraient influencer le comportement des poissons. Après une étude méthodique, il arriva à la conclusion que l’activité des poissons est principalement liée à l’influence de deux acteurs : le soleil et la lune. Ainsi pour John Alden Knight , l’activité des poissons d’eau douce comme ceux de mer suit la conjugaison des forces exercées par la lune et le soleil sur notre planète (et donc de sa résultante pour les pêcheurs en mer : les marées). Afin de vérifier sa théorie, il a échantillonné près de 200 prises et pratiquement 90% des poissons avaient été capturés aux moments calculés dans les tables solunaires (soleil-lune). Une expérience réalisée par le docteur Frank A. Brown, biologiste à l’université de Northwestern (Chicago), a montré que les plantes étaient influencées par la Lune et non par les forces des marées, corroborant ainsi l’hypothèse de Knight. Les premières tables furent publiées en 1934. Cinq ans plus tard, elles sont adoptées outre-Atlantique et paraissent en France. C’est Tony Burnand rédacteur en chef de la Revue Verte, qui deviendra ensuite « Au bord de l’Eau »,qui fera la promotion des ces tables. Depuis, ces tables sont éditées chaque année. Elles ont surtout été adoptées par bon nombre de passionnés de la pêche aux États Unis et à travers le monde. Les tables solunaires de J.A Knight permettent de déterminer : 1/les périodes d’activité majeures durant lesquelles les poissons sont les plus actifs. Elles correspondent à deux ou trois heures de la journée ou de la nuit, au moment où l’astre lunaire est, soit au zénith, soit à l’opposé. !Pour les pêcheurs, il s’agit évidemment des moments les plus propices pour effectuer de belles prises ; 2/les périodes « mineures » qui se situent au moment du lever ou du coucher de la lune ou du soleil. Elles sont de fait bien moins importantes en terme de durée que les périodes majeures. Toutefois, durant celles-ci, l’activité de la vie aquatique est plus soutenue qu’à l’accoutumée, et ce, aussi bien en eau douce qu’en mer. Ces tables ne correspondent à aucune loi physique ou mathématique, seulement à l’analyse d’un grand nombre d’échantillons qui montre que les périodes les plus favorables à la prise de poissons sont les jours précédents la pleine lune et la nouvelle lune. En revanche, les jours suivants la pleine lune quand à eux sont les moins propices. Il semblerait qu’après la nouvelle lune, en lune croissante, la période est favorable à la prise de poissons, que ce soit en rivière ou en mer. Il apparaîtrait que les poissons soient plus voraces et qu’ils se jettent plus facilement sur les appâts. Il est également coutume de dire au sein de la communauté des pêcheurs que les jours précédant la pleine lune sont propices à la pêche aux carnassiers d’eau douce. Pourquoi? À la pleine lune, les poissons de rivière s’aventurent peu, restant cachés, à l’exception des espèces carnassières qui partent plus facilement en chasse. Ceci expliquant cela, on peut se poser la question de l’influence de la luminosité dans ces comportements. Brochets, sandres et silures sont en général de sortie. Pour d’autres pêcheurs, la meilleure période pour la pêche se situe entre le dernier quartier et le premier quartier de la nouvelle lune, au moment où la luminosité lunaire est la moins intense. Là encore on retrouve ce phénomène de luminosité qui doit jouer sur le comportement des poissons, plus que l’attraction lunaire en elle-même. Comme vous le voyez les avis sont partagés… Donc que faut il faire ? Rien ou au contraire ne choisir ces jours et heures de pêche uniquement en fonction d’un calendrier ? Je reprends ce que j’écrivais plus haut, et je persiste et signe, il faut aller pêcher dès que vous le pouvez, et si la tempête Nuria tente de vous dissuader de sortir, ne l’écoutez pas, couvrez vous bien et tentez votre chance dans les affluents encore clairs ! Si vous revenez bredouilles évidemment vous pourrez toujours dire que le temps était pourri, mais si par un des miracles dont la pratique de la pêche nous gratifie quelquefois, vous prenez ne serait ce qu’une truitelle, ce poisson aura la valeur d’un trophée ! Surtout si vous l'avez prise avec un MickeyFinn !!!!
par Gilbert Marc 20 mars 2025
Une belle journée sur le Rio …..G…. Personnellement je ne suis pas un fanatique des réseaux sociaux, mais je suis le premier à reconnaître,que cette manière nouvelle de communiquer, a ,d’une part, révolutionné l’utilisation des téléphones et d’autre part permis de voir l’apparition de nouveaux métiers. Je veux parler des créateurs de contenu. Je suppose que vous ne savez pas ce que cela veut dire...Mais si je vous dis influenceurs….certainement vous comprendrez mieux ! En fait les réseaux sociaux sont devenus les supports technologiques d’ une nouvelle forme de la réclame, de la publicité, de l’incitation à consommer. Nous sommes très loin des discussions autour d’un café, entre passionnés de football, de pêche ou de politique. Donc de manière naturelle, pour organiser et surtout valoriser cette nouvelle forme de publicité, sont apparus les influenceurs, ou créateurs de contenus, qui au travers des plateformes, (Instagram, FaceBook,TikTok, YouTube et autres) diffusent des informations chargées de vous convaincre d’utiliser, donc d’acheter. tel ou tel produit soi disant miracle. Et dans le domaine de la pêche aussi. Et après ce long préambule, je peux vous dire que j’ai rencontré ici en Aragon un influenceur, venu pour créer du contenu, avec un vidéaste professionnel avec pour objectif de faire un film reportage destiné à être diffusé sur les fameux réseaux sociaux. Le secret professionnel et les lois protégeant les créateurs m’interdisent de diffuser toutes les informations et toutes les images contenues dans ce publi reportage. Par contre je peux vous raconter les deux journées, passées en compagnie de ces charmants jeunes hommes, et de vous montrer les photos que j’ai prises avec mon appareil. Sans trahir personne je peux vous révéler que nous étions sur les bords d’une rivière que j’adore et qui coule au pied du gîte. Et que l’objectif était de faire une vidéo sur la pêche de la truite au leurre. Et que ces jours là, par je ne sais quel miracle,tous les voyants étaient au vert : un temps gris et humide,des eaux froides,mais pas trop, claires,mais pas trop, et des truites en activité, mais pas trop quand même… Après avoir installé l’équipe de tournage, je regardais si je ne pouvais pas pêcher de mon côté,non pas au leurre , mais à la mouche, au cas où.. Les miracles arrivent quelquefois, pendant que le remplaçant pyrénéen de Brad Pitt, sortait truites sur truites avec un leurre fait pour attraper des brochets et des sandres,un peu plus en amont les truites se mirent à gober, à nympher, bref à bouger! Et là deuxième miracle j’avais la bonne mouche, et à mon tour je me mis à sortir truites sur truites, et que des belles s’il vous plaît ! Je finis par croire que j’étais devenu un redoutable prédateur, et j’étais sur point de vous téléphoner pour partager ce merveilleux moment, quand le cameraman, me proposa de faire une prise pour disait il garder un souvenir. Je me mis en position favorable par rapport à la lumière et aux reflets de l’eau, et avec mon style désuet je parvins à propulser de l’autre côté du courant, la mouche qui avait bien fonctionné quelques minutes auparavant. Et là troisième miracle venue de nulle part une truite énorme, bien plus énorme que dans mes rêves les plus fous, vint gober ma mouche , minuscule, dans sa grande gueule. Je fus tellement surpris que je ne ferrais pas et heureusement car sinon la truite m’aurait tout cassé, ou je lui aurais enlevé de la bouche. Je vous épargne les détails de la bagarre, de la mise à l’épuisette et des congratulations qui suivirent . C’est toujours un peu pareil et au final une truite aussi grosse aussi belle, monument historique de la rivière, aura mérité bien la photo souvenir que je partage avec vous..
par Gilbert Marc 22 janvier 2025
J’ai eu la chance de rencontrer dans ma vie de pêcheur à la mouche, quelques pêcheurs exceptionnels. Je dis exceptionnels, car ils n’étaient pas comme tout le monde, mais ils n’étaient pas forcément des preneurs,prédateurs, de poissons, exceptionnels. Leur originalité pouvait s’exercer dans leur philosophie de vie adaptée à leur pratique de la pêche à la mouche, ou leur manière de concevoir la pêche comme une forme de compétition entre eux et les poissons. Ou dans leur capacité d’observation presque surnaturelle, liée le plus souvent à une vision largement au dessus de la normale. Mais ils pouvaient aussi être des pêcheurs lanceurs d’exception. Ce n’étaient pas forcément les meilleurs preneurs, mais,quand même… Alors ce soir je vais vous raconter l’histoire d’un ami italien, un vrai ami, qui hélas n’est plus là pour partager avec moi les bonheurs et les malheurs de la vie. J’avais rencontré Pierangelo sur les bords de la Loue en Franche Comté, en juin 1992. En fait Pierangelo avait demandé à Marc Gatez, le propriétaire du Lodge de La Piquette, s’il pouvait venir pêcher sur son parcours. Comme nous avions réservé toutes les chambres et donc toute la pêche, Marc, toujours à l’affût d’une occasion de gagner un peu d'argent, m’avait demandé à moi le « chef » du club, si nous accepterions de laisser pêcher une ou deux journées, un pêcheur italien de passage. Pour ceux qui me connaissent c’était une évidence, et en fait d’une ou deux journées ce fut une douzaine d’années de partage, de rires, de fêtes incroyables et de parties de pêche encore plus mémorables. Nous étions jeunes et fous, fous de pêche et la pêche à la mouche était notre manière à nous de croquer la vie à pleines dents. C’était aussi le lien, qui donnait à cette amitié une saveur authentique et délicieuse. Mais pour être franc, j’étais quand même un peu jaloux de Pierangelo. Jaloux parce que d’une part il avait une femme d’une exceptionnelle beauté italienne, et aussi parce qu’il avait,pour son initiation de pêcheur au fouet, suivi les cours d’un maître italien,Roberto Pragliola,qui depuis 15 ans à l’époque avait mis au point une nouvelle technique de lancer pour la pêche à la mouche sèche : la TLT ou Technique de Lancer Total. Car Pierangelo n’était une vieille main, il avait été victime d’un accident de chasse, heureusement sans trop de séquelles,qui l’avait dégoûté du monde des chasseurs, et à 35 ans il avait décidé de se lancer dans l’aventure de la pêche à la mouche. Et du coup il avait eu la chance de pouvoir apprendre à lancer (surtout) et à pêcher (un peu) avec le bon Roberto. Inutile de vous dire que sur les lisses de la Piquette ce type de lancer ne servait pas à grand-chose, mais c’était tellement beau à voir..Par contre quand je retrouvais quelques semaines plus tard, sur les bords du Haut Verdon, mon nouvel ami, je compris tout de suite l’intérêt de cette technique de lancer. Roberto Pragliola était réellement un pêcheur exceptionnel et en même temps un précurseur,visionnaire qui avait compris, que seule la pêche à la mouche sèche était le moyen de préserver le capital halieutique des rivières d’Europe de l’Ouest. Alors ce soir en hommage,à la fois à Pierangelo , mais aussi à GianPierro , Augusto , Mauro et les autres, je vais très rapidement vous décrire les différents types de lancer avec une canne à mouche et une soie.
par Gilbert Marc 15 janvier 2025
Et il faut bien une journée entière pour tout lire et comprendre les modifications....
par Gilbert Marc 13 décembre 2024
Le bas de ligne doit à la fois être discret pour permettre de leurrer les poissons et suffisament épais pour transmettre l'énergie cinétique de la soie et de la canne. J’ai décidé de faire ce petit article sur les bas de lignes après avoir reçu cette année en Aragon, à deux reprises, un pêcheur d’un certain âge (le mien!), qui utilisait des bas de lignes pour une pêche en sèche tout à fait traditionnelle,d’une complexité qui elle n’était pas traditionnelle! J’adore rencontrer des gens,surtout des pêcheurs à la mouche, et pouvoir partager avec eux des souvenirs, des expériences et surtout des bons moments de convivialité. Mais j’aime bien aussi pouvoir avec ces mêmes pêcheurs, discuter un peu de technique et de ces discussions jaillit souvent la lumière. Je dois l’avouer le bricolage ne m’a jamais ni intéressé ni réussi! Alors que j’adore monter des mouches , je n’ai jamais pu «bricoler» un moulinet ou une canne, ou un bas de ligne. Et quand j’ai commencé à pêcher à la mouche,c´était hélas à une époque où les conseils étaient difficiles à trouver, la pêche à la mouche était entourée d’une aura de mystère et cela ne facilitait pas l’accès à la connaissance et à la technique. Tout ça pour dire que je suis un autodidacte complet, et que tout ce que j’ai appris je l’ai appris quasiment tout seul. Et en particulier pour la bonne utilisation du matériel, je peux dire que les premières années, en particulier n’ont pas été faciles faciles. Mais finalement à force d’accumuler les bredouilles, je finis par prendre ma première truite en mouche sèche sur la Vis en amont de Ganges, au niveau du pont de Saint Laurent le Minier. Je me souviens bien sûr de ce jour merveilleux, pour deux raisons. La première bien sûr c’était parce que, enfin je pourrais dire en rentrant de la pêche,«j’en ai pris une pas vilaine..», et la deuxième raison c’est que nous étions mon frère et moi partis pêcher à la fin de la contre visite* sans avoir vraiment pris le temps de vérifier notre matériel, entassé à la va vite dans le coffre de la voiture, et que en arrivant, nous avions constaté avec horreur que nous avions oublié,toutes nos bobines de fils et que nous n’avions à notre disposition pour attacher notre mouche qu’une bobine de 20 centièmes à nous partager. Bon à l’époque il faut l’avouer, il était assez rare de pêcher avec un diamètre inférieur à 14 centièmes en pointe. Nous pêchions avec un bas de ligne du commerce queue de rat classique qui se prolongeait par une pré pointe en 18 et se terminait avec une pointe en 16 ou 14.
Les plumes de coq pardo du Léon, un must pour monter nymphes, mouches noyées et sèches.
par Gilbert Marc 21 novembre 2024
Gilbert, le spécialiste de la pêche à la mouche en Aragon, a visité la province du Léon, un autre paradis de la pêche à la mouche et... domicile des célèbres coqs Pardo.
2024 en Aragon : une saison marquée par de fortes crues fréquentes, enrecoupées de périodes chaudes
par Gilbert Marc 3 novembre 2024
La saison de pêche à la mouche 2024 en Aragon a été rendue difficile par le changement climatique : de (trop) nombreuses crues, un été très chaud et sec. Gilbert livre ses impressions et réflexions.
Un pamphlet pour dénoncer les excès de notre système
par Gilbert Marc 22 juillet 2024
L'été est devenu depuis quelques décennies le symbole des vacances et du partage de moments de détente en famille ou entre amis. Mais hélas, c'est aussi un moment où nous pouvons prendre conscience de la surpopulation du globe terrestre! Je viens de lire un article qui décrit la mise en service en avril dernier d'un chalutier géant sorti des chantiers navals de Bremenhaven dans le nord de l'Allemagne. Ce texte publié sur les réseaux sociaux par la mouvance écologique européenne, a pour but de dénoncer la pêche industrielle. En soi le fait de créer un énorme bateau usine pour prélever des protéines d'origine animale (gratuites) n'a finalement pas grande importance si l'on considère la finalité. Car en pratique pour pouvoir manger l'humanité n'a jamais fait autre chose que d'utiliser les ressources du globe terrestre. Ce qui a changé c'est tout simplement l'échelle de grandeur. Entre le début du XXème siècle et aujourd'hui la population mondiale a été multipliée par 5. Il ne faut donc pas s'étonner que la taille des bateaux de pêche ait suivie la même croissance! Et il faut encore moins s'étonner que des écologistes bien pensants publient des vidéos dénonçant ce système.... Mais le vrai problème n'ait pas la taille des bateaux de pêche ou des chaluts, le vrai problème est qu'il faut bien nourrir les 9 milliards d'humains qui seront dans 25 ans un bon milliard de plus. Nos amis les écologistes n'en parlent jamais et je suis assez surpris de ne pas lire ou entendre un nouveau prophète qui osera dire la vérité. Nous sommes trop nombreux beaucoup trop! Et je dois le dire il est urgent d'entreprendre VOLONTAIREMENT, un plan de diminution de la biomasse humanoïde. Et de la manière la plus simple et la plus logique qui soit. Régulation des naissances et raccourcissement de la durée de vie. Si nous supprimons avant la conception un bébé sur deux et si nous poussons doucement vers la sortie la moitié des personnes âgées de plus de 70 ans, le problème des chalutiers géants ne sera plus d'actualité en une trentaine d'années. Et 30 ans c'est très peu à l'échelle de la vie sur la Terre. Bien sûr c'est une utopie imbécile, et irréalisable. Car cela ne changera pas la donne l'humanité sera toujours la même et dans un siècle les mêmes problèmes reviendront. Il vaut bien mieux attendre tranquillement la prochaine guerre mondiale et la prochaine pandémie qui auront les mêmes effets et qui, malheureusement n'empêcheront pas le réchauffement inéluctable de la planète. qui finira bien par se débarrasser de l'espèce humaine pour la remplacer par une nouvelle espèce dominante qui je l'espère de tout coeur permettra la pratique de la pêche sans limites !!! https://www.youtube.com/watch?v=gT_paC2wVTg https://bloomassociation.org/bloom-infiltre-linauguration-secrete-dune-machine-dextermination-de-locean/
Quelques réflexions de Gilbert sur l'avènement des perdigones.
par Gilbert Marc 16 mai 2024
Les perdigones, nymphes ou leurres ? Gilbert nous explique l'histoire de ces mouches, et nous livre quelques réflexions sur leur utilisation.
La Palaretta, une mouche noyée à corps jaune et fibres de pardo, efficace dans les courants.
par Gilbert Marc 1 mars 2024
En 1932, Louis Carrère publiait un livre sur la pêche à la mouche parlant de la Palaretta, cette mouche noyée espagnole à corps jaune et collerette en fibres de pardo, si efficace sur les truites dans les courants.
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