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Une histoire italienne en eaux rapides

J’ai eu la chance de rencontrer dans ma vie de pêcheur à la mouche, quelques pêcheurs exceptionnels. 
Je dis exceptionnels, car ils n’étaient pas comme tout le monde, mais ils n’étaient pas forcément des preneurs,prédateurs, de poissons, exceptionnels.
Leur originalité pouvait s’exercer dans leur philosophie de vie adaptée à leur pratique de la pêche à la mouche, ou leur manière de concevoir la pêche comme une forme de compétition entre eux et les poissons. Ou dans leur capacité d’observation presque surnaturelle, liée le plus souvent à une vision largement au dessus de la normale.

 
Mais ils pouvaient aussi être des pêcheurs lanceurs d’exception. Ce n’étaient pas forcément les meilleurs preneurs, mais,quand même…

Alors ce soir je vais vous raconter l’histoire d’un ami italien, un vrai ami, qui hélas n’est plus là pour partager avec moi les bonheurs et les malheurs de la vie. 
J’avais rencontré Pierangelo sur les bords de la Loue en Franche Comté, en juin 1992. En fait Pierangelo avait demandé à Marc Gatez, le propriétaire du Lodge de La Piquette, s’il pouvait venir pêcher sur son parcours. Comme nous avions réservé toutes les chambres et donc toute la pêche, Marc, toujours à l’affût d’une occasion de gagner un peu d'argent, m’avait demandé à moi le « chef » du club, si nous accepterions de laisser pêcher une ou deux journées, un pêcheur italien de passage. Pour ceux qui me connaissent c’était une évidence, et en fait d’une ou deux journées ce fut une douzaine d’années de partage, de rires, de fêtes incroyables et de parties de pêche encore plus mémorables. Nous étions jeunes et fous, fous de pêche et la pêche à la mouche était notre manière à nous de croquer la vie à pleines dents. C’était aussi le lien, qui donnait à cette amitié une saveur authentique et délicieuse.
Mais pour être franc, j’étais quand même un peu jaloux de Pierangelo. Jaloux parce que d’une part il avait une femme d’une exceptionnelle beauté italienne, et aussi parce qu’il avait,pour son initiation de pêcheur au fouet, suivi les cours d’un maître italien,Roberto Pragliola,qui depuis 15 ans à l’époque avait mis au point une nouvelle technique de lancer pour la pêche à la mouche sèche : la TLT ou Technique de Lancer Total. Car Pierangelo n’était une vieille main, il avait été victime d’un accident de chasse, heureusement sans trop de séquelles,qui l’avait dégoûté du monde des chasseurs, et à 35 ans il avait décidé de se lancer dans l’aventure de la pêche à la mouche. Et du coup il avait eu la chance de pouvoir apprendre à lancer (surtout) et à pêcher (un peu) avec le bon Roberto.

Inutile de vous dire que sur les lisses de la Piquette ce type de lancer ne servait pas à grand-chose, mais c’était tellement beau à voir..Par contre quand je retrouvais quelques semaines plus tard, sur les bords du Haut Verdon, mon nouvel ami, je compris tout de suite l’intérêt de cette technique de lancer. Roberto Pragliola était réellement un pêcheur exceptionnel et en même temps un précurseur,visionnaire qui avait compris, que seule la pêche à la mouche sèche était le moyen de préserver le capital halieutique des rivières d’Europe de l’Ouest.

Alors ce soir en hommage,à la fois à Pierangelo, mais aussi à GianPierro, Augusto, Mauro et les autres, je vais très rapidement vous décrire les différents types de lancer avec une canne à mouche et une soie. 
 

Un peu d’histoire …



La pêche à la mouche est une technique qui fut utilisée très tôt par les pêcheurs cueilleurs, prédateurs, avec un matériel extrêmement rudimentaire, puis au fil des siècles de plus en plus sophistiqué. Mais en fait ce n’est vraiment que pendant la fin du XIXème et au début du XXème siècle que l’évolution de ce matériel (les cannes comme les soies) permit de codifier les différents types de lancer et les techniques qui allaient avec. Pour essayer de vous donner une comparaison et permettre de comprendre cette évolution, vous devez regarder les Jeux Olympiques entre par exemple 1896 et 2024. Et regarder les photos de deux disciplines : le saut en hauteur et le saut à la perche.

Le saut à la perche : Il suffit de comparer Le premier record du monde jugé fiable est établi lors des premiers Jeux olympiques des temps modernes, à Athènes en 1896, où le Britannique William Hoyt réalise un bond à… 3,30m! et l’incroyable record du monde (6,25 m) du « monstrueux » Armand Duplantis aux Jeux de Paris en 2024. Les hommes sont les mêmes, mais c’est le matériel qui a changé.

Le saut en hauteur c’est un peu pareil à la différence ce n’est pas le matériel qui a changé , mais c’est la technique de saut. Grâce à ce changement les athlètes en 100 ans ont réussi à sauter 40 centimètres plus haut !

 Eh oui ! Et dans le sujet qui nous intéresse la pêche à la mouche que s’est il passé ?

Plus personne ou presque ne nous parle de casting actuellement, et pourtant...Lors de l’apparition des premières cannes à mouche modernes en bambou refendu, puis en carbone, puis en matériaux composites de plus en plus sophistiqués, il existait des compétiteurs qui ne cherchaient pas à prendre plus de poissons que leur voisin, mais à lancer plus loin ou avec plus de précision.

Le « casting » ou sport du lancer « mouche et poids » est à la pêche ce que le tir est à la chasse. Une discipline sportive à part entière reconnue par le Comité international olympique (CIO), mais complètement méconnue et tombée dans l’oubli en France.

En août 1968, lors des championnats du monde de lancer qui avaient lieu cette année-là à Lenzerheide, en Suisse, le journaliste vétérinaire Pierre Affre termine 4ème avec trois lancers à 51 métres. À l'époque les concours avaient lieu sur une plateforme au milieu d'un plan déau et les touches arrières étaient éliminatoires!

Aujourd’hui, le record du monde de distance mouche « truite » –avec donc une canne à mouche à une main– est détenu depuis 2018 par un lanceur du Pays de Galles, avec un lancer de 80,59 mètres. Au-delà du fait qu’on utilise aujourd’hui des cannes « ultra-légères » (pour leur puissance) en fibre de carbone ou de boron et des soies ultra-denses en matières plastiques, une telle différence de distance, voisine de trente mètres en un demi-siècle, s’explique également par le fait que depuis les années 80, les compétitions internationales « mouche » ne se déroulent plus sur l’eau, mais sur le gazon d’un terrain de sport.

Non seulement les touches arrières, difficiles à voir sur l’herbe, ne sont plus sanctionnées, mais de nombreux lanceurs de compétition, posent carrément leur ligne à mouche derrière eux et attendent un coup de vent favorable pour effectuer, tout en étant reposé, un lancer le plus haut possible vers l’avant, afin que le vent favorise le lancer. Cela n’a plus grand chose à voir direz-vous avec des conditions de pêche pour capturer des truites ou des saumons

Quel intérêt pour le pêcheur à la mouche moyen ? En fait les quelques milliers de pratiquants dans le monde aident à améliorer les cannes et les soies. Un peu comme les voitures de Formule 1, qui finalement permettent aux voitures de monsieur tout le monde d’être plus performantes et plus sûres. Mais aujourd’hui, les compétiteurs ne cherchent plus à lancer loin ou avec précision, ils pêchent à la nymphe...Ce qui est très bien, mais qui ne veut plus rien dire, puisque ce n’est plus de la pêche au fouet…




Revenons aux différents types de lancer mouche.


En fait les premiers pêcheurs à la mouche sèche pêchaient avec des cannes et des soies qui ne permettaient pas de réaliser autre chose que des lancers classiques avec le coude collé au corps et des mouvements du poignet et de l’avant bras permettant de charger la canne avec la soie adaptée, pour enfin réussir le shoot.

Puis comme je l’ai déjà dit l’évolution des cannes ,mais surtout la nécessité d’essayer de pêcher des rivières qui n’étaient pas classées comme rivières à mouche sèche contribuèrent à inventer de nouvelles techniques en particulier le lancer dit autrichien et la TLT et ses variantes.

La pêche en eaux rapides avec des cannes courtes et des soies plus légères était née.

En France , en bons râleurs révolutionnaires, nous avions plutôt choisi la technique de la pêche à la mouche avec des cannes longues et des soies légères, mais qui devaient rester dans le moulinet ou presque !


Car en fait le plus important c’est bien sûr d’arriver à bien lancer pour pouvoir présenter correctement une mouche et décider une truite à la gober. Et chacun d’entre nous, peut heureusement faire ce qui lui plaît !

Description de la technique du lancer classique.

Au fur et à mesure des années..... le lancer de la mouche sèche évolua...

Avec des cannes lourdes et très souples (type queue de vache) l’école anglaise préconisait de n’utiliser que le poignet pour mettre en action le nerf(..) de la canne . Avec une amplitude classiquement entre 10h -11 h/ 13h-14 h.Le coude restait bloqué et même l’avant bras... ne parlons pas de l’épaule.

Avec des cannes plus dynamiques , mais toujours en bambou refendu de type Parabolic, le dogme commença à changer, et la technique de lancer évolua vers l’utilisation de l’avant bras en bloquant le poignet. Certains auteurs nomment cette technique le lancer français. Mais cette révolution proposait toujours une amplitude de la canne de 10h ou 11 h et jusqu’à 14 h.

Puis arrivèrent les cannes en fibre de carbone, avec une légèreté incroyable et une action totalement différente des cannes traditionnelles. Et bien sûr la technique put évoluer. Et en particulier grâce à l’utilisation de cannes beaucoup plus courtes, beaucoup plus raides, qui impliquaient d’utiliser l’ensemble du bras et même un peu de l’épaule, pour pouvoir lancer et surtout pour permettre d’accélérer la vitesse de la soie, et donc de donner une énergie cinétique telle que il devenait possible de propulser LA MOUCHE en premier.

Et c’est donc vers la fin des années 1970 que l’on vit apparaître, les techniques de lancer autrichien( juste pour mémoire car les cannes pour pêcher avec cette technique ont disparues de tous les catalogues) puis italien dont la fameuse TLT,de ce bon Roberto et de mon ami Pierangelo.


Description de la technique


La TLT selon le Maître Roberto Pragiola consiste essentiellement à lancer

-de façon "linéaire"(et non semi-circulaire) une soie légère (2-3) avec une canne courte (7,6) de puissance # 4-5 et d'action de pointe

-avec une prise en main particulière dite "enveloppante" au ras du moulinet pour "allonger la canne" et pouce allongé sur la poignée, gage de puissance dans une amplitude de quasiment 180° (double de celle du lancer traditionnel, nous sommes très loin du 11h/14 h)

-et ce, dans un plan strict, englobant en permanence la main, la canne, la ligne et la cible, (sans "ellipse" de la pointe du scion) de préférence oblique à 45° par rapport à la surface de l'eau

-mettant en jeu non pas la classique flexion extension du coude mais la mobilité de l'épaule et l'inflexion avant-arrière du poignet toujours dans le plan

- pour créer une boucle serrée et lui conférer une vitesse jusqu'à 3 fois supérieure à celle d'un lancer traditionnel permettant ainsi un poser "angulaire" très léger et très précis ,"mouche en premier". OUF...


Je vais essayer d`être le plus simple possible. Cette technique est basée sur deux principes.

Le premier principe est celui de la linéarité.

Comme son nom l’indique il est basé sur le principe d’un mouvement linéaire de la main lanceuse dans le même plan que la cible (le poste de la truite) et non pas comme dans le lancer classique où l'on fouette souvent dans un plan différent entre l'arraché arrière et le lancer avant, la pointe du scion dans ses allers retour arrière - avant suit donc une droite.Alors que dans le lancer classique il est recommandé de changer légèrement de plan, pour éviter d’accrocher la mouche sur les anneaux de la canne.


Le deuxième principe est celui de l'angulation

A la base de la TLT, le principe fondamental veut que le lancer soit contrôlé jusqu'à ce que la mouche soit déposée sur l'eau en premier en supprimant les 50 derniers cm de son parcours aléatoire en fin de course du lancer traditionnel , car ici on l'accompagne par un "tir tendu" plus ou moins angulaire selon la distance jusqu'à la cible en surface, ce qui aide à retarder le dragage dans les eaux agitées,et il ne doit pas être comme dans le lancer classique juste un moyen pour projeter une artificielle " d'avant en arrière " jusqu'à ce qu'on l'abandonne "en l'air", (alors que la soie s'est posée en premier: splatch!), en espérant qu'elle tombera au meilleur endroit!


Elle représente donc un lancer particulier qui permet en serrant la boucle, de donner beaucoup de vitesse à la soie et, avec un lancer linéaire angulaire de poser la mouche en premier avec une grande précision et discrétion par un "tir tendu ".à plus ou moins grande distance alors que la ligne fait encore un angle avec la pointe du scion, (fonction inverse de l'angle avec lequel la mouche doit arriver obliquement à la surface).

Par contre pour réaliser ce lancer il est impératif de « shooter »c’est à dire de garder en réserve dans la main gauche ou à vos pieds une certaine longueur de soie.

La vitesse de la soie doit être importante, et pour la favoriser,les faux lancers sont plus courts de 1/3 de leur longueur dans lancer classique et c'est le shoot qui doit être retardé (qui déterminera la longueur du lancer et réduira progressivement la vitesse de la soie)car les spires de réserve ne doivent être libérées de la main gauche ( le plus possible dans l'axe de l'anneau de départ pour un frottement minimum) que lorsque une grande partie de la soie est déjà déployée vers l'avant pour que le bas de ligne et la mouche "prennent la tête" de façon à ce que quand la mouche touche l'eau la soie et le bas de ligne soient encore être en l'air.

 Et voilà les différences

 Je ne sais pas si ce que j’ai écrit est bien clair….https://www.google.com/search?q=lancer+italien+TLT+Sim&rlz=1C1YTUH_esES1075ES1085&oq=lancer+italien+TLT+Sim&gs_lcrp=EgZjaHJvbWUyBggAEEUYOTIHCAEQIRigATIHCAIQIRigATIHCAMQIRigAdIBCTE0NzcyajBqNKgCCLACAQ&sourceid=chrome&ie=UTF-8#fpstate=ive&vld=cid:b23edeca,vid:odXm-Izga08,st:0

Enfin il est très fortement conseillé de changer votre prise en main de votre canne à mouche et d’utiliser la prise "enveloppante".

Elle a été conçue pour faciliter le mouvement qui doit être simultané de l’épaule,du bras, et du coude vers l' avant et arrière, sans dévier du plan de lancer.La prise enveloppante prévoit d'avoir le pouce et l'index opposés à une courte distance du moulinet (à titre indicatif, dans la partie la plus épaisse du liège) et de " fermer " les autres doigts en essayant d'envelopper le moulinet.


Ses avantages sont nombreux: selon ses promoteurs qui en en ayant "plein la main" sentent mieux leur canne qu'ils pensent ainsi mieux contrôler . Elle allonge le bras de levier avant de la canne et ainsi augmente la puissance du fouetter.Elle annule le bras de levier arrière représenté par la longueur du porte moulinet et diminue donc la force d’inertie de ce moulinet et la fatigue qui pourrait s'ensuivre….

Ce qui est sûr c’est que si vous voulez apprendre à pêcher avec cette technique, vous devez impérativement changer votre matériel. Il faut utiliser une canne beaucoup plus courte 7,6 pieds pour une soie de 4 ou 5*. Mais vous devez aussi réviser votre gestuelle, car à l’inverse de ce que vous avez appris, dans les différentes écoles de pêcheurs à la mouche,vous allez utiliser tout votre corps thorax,épaule et bras.


Voilà c’est fini.

Je suis conscient des manques de ce post !

Mais au départ je voulais rendre hommage et honorer la mémoire de mon ami Pierangelo...Et comme toujours je me suis laissé aller..Et oui Pierangelo n’est plus..c’est lui qui m’avait parlé de la dernière truite, cette truite imaginaire la dernière de notre vie, et il est parti victime de ses passions et de ses amours de la vie, de la pêche, de la nature, et du bon vin italien de son ami Gianpi. Roberto est mort lui aussi, mais son héritage est toujours vivant.

 La nostalgie n’est plus à la mode et c’est dommage !


*Canne à mouche Guideline ELEVATION BROOK TLT - 7'6 - # 3/4/5

* Canne JMC Pure 7’6#3

*Canne à mouche Vision Little Hero 7' #3

*Canne à mouche LOOMIS & FRAKLIN RADIUS STREAM 7'6'' #4 

*Canne DEVAUX T56 7'6 #3/4 

*Toujours en cherchant des informations je viens d’apprendre que Roberto Pragliola avait collaboré avec la firme américaine G-Loomis,pour la mise au point d’une canne spécifique en 2010.

https://simfly.ch/

https://www.google.com/search?q=lancer+italien+TLT+Sim&rlz=1C1YTUH_esES1075ES1085&oq=lancer+italien+TLT+Sim&gs_lcrp=EgZjaHJvbWUyBggAEEUYOTIHCAEQIRigATIHCAIQIRigATIHCAMQIRigAdIBCTE0NzcyajBqNKgCCLACAQ&sourceid=chrome&ie=UTF-8#fpstate=ive&vld=cid:b23edeca,vid:odXm-Izga08,st:0

Le nouveau plan de pêche en Aragon


Pour vous rafraîchir la mémoire je vous rappelle qu’en Aragon il existe une réglementation de la pêche, qui pour, parler franchement,est la plus complexe du monde !

Mais c’est sans doute dans ce domaine que les autorités responsables ont cherché à regrouper la crème et la fine fleur des technocrates pour inventer des lois et des directives dont la finalité, n’est jamais évidente et l’application toujours difficile.

Donc cette année, la grande nouveauté c’est l’autorisation de l’utilisation des appâts naturels, dans les eaux classées « extractivos », pour la pêche de la truite, MAIS uniquement pour les pêcheurs âgés de plus de 65 ans ou plus (le sexe n’est pas précisé!).

Quels sont les appâts autorisés ?

Ver de terre,grande perle, hanneton, grillon et sauterelle.

Et avec quel hameçon ?

Un hameçon simple avec ou sans ardillon de hauteur minimum de 2 centimètres et d’ouverture (largeur) minimum de 7 millimètres.

Quelles sont les dates d’ouverture ?

Dans ces portions de rivières ou dans ces lacs il est permis de pêcher du 3ème samedi de mars jusqu’au 31 août 2025.

Quels sont les jours où la pêche est autorisée ?

La pêche est autorisée tous les jours sauf le mercredi et le jeudi sauf si ces dates correspondent à des jours fériés.

Où pêcher au toc ?

Dans tous les parcours classés libre extractivos. Il n’est donc pas nécessaire d’acheter un permis journalier supplémentaire.

Peut on conserver des poissons ?

Oui il est possible de conserver 3 poissons par jour et par pêcheur dont la taille est comprise entre 21 et 25 cm et un poisson de plus de 60 cm. Il n’est pas précisé clairement s’il est possible de continuer à pêcher après avoir atteint sa limite.

Tout ceci bien sûr uniquement sur les portions classées " extractivos"


par Gilbert Marc 15 janvier 2025
Et il faut bien une journée entière pour tout lire et comprendre les modifications....
par Gilbert Marc 13 décembre 2024
Le bas de ligne doit à la fois être discret pour permettre de leurrer les poissons et suffisament épais pour transmettre l'énergie cinétique de la soie et de la canne. J’ai décidé de faire ce petit article sur les bas de lignes après avoir reçu cette année en Aragon, à deux reprises, un pêcheur d’un certain âge (le mien!), qui utilisait des bas de lignes pour une pêche en sèche tout à fait traditionnelle,d’une complexité qui elle n’était pas traditionnelle! J’adore rencontrer des gens,surtout des pêcheurs à la mouche, et pouvoir partager avec eux des souvenirs, des expériences et surtout des bons moments de convivialité. Mais j’aime bien aussi pouvoir avec ces mêmes pêcheurs, discuter un peu de technique et de ces discussions jaillit souvent la lumière. Je dois l’avouer le bricolage ne m’a jamais ni intéressé ni réussi! Alors que j’adore monter des mouches , je n’ai jamais pu «bricoler» un moulinet ou une canne, ou un bas de ligne. Et quand j’ai commencé à pêcher à la mouche,c´était hélas à une époque où les conseils étaient difficiles à trouver, la pêche à la mouche était entourée d’une aura de mystère et cela ne facilitait pas l’accès à la connaissance et à la technique. Tout ça pour dire que je suis un autodidacte complet, et que tout ce que j’ai appris je l’ai appris quasiment tout seul. Et en particulier pour la bonne utilisation du matériel, je peux dire que les premières années, en particulier n’ont pas été faciles faciles. Mais finalement à force d’accumuler les bredouilles, je finis par prendre ma première truite en mouche sèche sur la Vis en amont de Ganges, au niveau du pont de Saint Laurent le Minier. Je me souviens bien sûr de ce jour merveilleux, pour deux raisons. La première bien sûr c’était parce que, enfin je pourrais dire en rentrant de la pêche,«j’en ai pris une pas vilaine..», et la deuxième raison c’est que nous étions mon frère et moi partis pêcher à la fin de la contre visite* sans avoir vraiment pris le temps de vérifier notre matériel, entassé à la va vite dans le coffre de la voiture, et que en arrivant, nous avions constaté avec horreur que nous avions oublié,toutes nos bobines de fils et que nous n’avions à notre disposition pour attacher notre mouche qu’une bobine de 20 centièmes à nous partager. Bon à l’époque il faut l’avouer, il était assez rare de pêcher avec un diamètre inférieur à 14 centièmes en pointe. Nous pêchions avec un bas de ligne du commerce queue de rat classique qui se prolongeait par une pré pointe en 18 et se terminait avec une pointe en 16 ou 14.
Les plumes de coq pardo du Léon, un must pour monter nymphes, mouches noyées et sèches.
par Gilbert Marc 21 novembre 2024
Gilbert, le spécialiste de la pêche à la mouche en Aragon, a visité la province du Léon, un autre paradis de la pêche à la mouche et... domicile des célèbres coqs Pardo.
2024 en Aragon : une saison marquée par de fortes crues fréquentes, enrecoupées de périodes chaudes
par Gilbert Marc 3 novembre 2024
La saison de pêche à la mouche 2024 en Aragon a été rendue difficile par le changement climatique : de (trop) nombreuses crues, un été très chaud et sec. Gilbert livre ses impressions et réflexions.
Un pamphlet pour dénoncer les excès de notre système
par Gilbert Marc 22 juillet 2024
L'été est devenu depuis quelques décennies le symbole des vacances et du partage de moments de détente en famille ou entre amis. Mais hélas, c'est aussi un moment où nous pouvons prendre conscience de la surpopulation du globe terrestre! Je viens de lire un article qui décrit la mise en service en avril dernier d'un chalutier géant sorti des chantiers navals de Bremenhaven dans le nord de l'Allemagne. Ce texte publié sur les réseaux sociaux par la mouvance écologique européenne, a pour but de dénoncer la pêche industrielle. En soi le fait de créer un énorme bateau usine pour prélever des protéines d'origine animale (gratuites) n'a finalement pas grande importance si l'on considère la finalité. Car en pratique pour pouvoir manger l'humanité n'a jamais fait autre chose que d'utiliser les ressources du globe terrestre. Ce qui a changé c'est tout simplement l'échelle de grandeur. Entre le début du XXème siècle et aujourd'hui la population mondiale a été multipliée par 5. Il ne faut donc pas s'étonner que la taille des bateaux de pêche ait suivie la même croissance! Et il faut encore moins s'étonner que des écologistes bien pensants publient des vidéos dénonçant ce système.... Mais le vrai problème n'ait pas la taille des bateaux de pêche ou des chaluts, le vrai problème est qu'il faut bien nourrir les 9 milliards d'humains qui seront dans 25 ans un bon milliard de plus. Nos amis les écologistes n'en parlent jamais et je suis assez surpris de ne pas lire ou entendre un nouveau prophète qui osera dire la vérité. Nous sommes trop nombreux beaucoup trop! Et je dois le dire il est urgent d'entreprendre VOLONTAIREMENT, un plan de diminution de la biomasse humanoïde. Et de la manière la plus simple et la plus logique qui soit. Régulation des naissances et raccourcissement de la durée de vie. Si nous supprimons avant la conception un bébé sur deux et si nous poussons doucement vers la sortie la moitié des personnes âgées de plus de 70 ans, le problème des chalutiers géants ne sera plus d'actualité en une trentaine d'années. Et 30 ans c'est très peu à l'échelle de la vie sur la Terre. Bien sûr c'est une utopie imbécile, et irréalisable. Car cela ne changera pas la donne l'humanité sera toujours la même et dans un siècle les mêmes problèmes reviendront. Il vaut bien mieux attendre tranquillement la prochaine guerre mondiale et la prochaine pandémie qui auront les mêmes effets et qui, malheureusement n'empêcheront pas le réchauffement inéluctable de la planète. qui finira bien par se débarrasser de l'espèce humaine pour la remplacer par une nouvelle espèce dominante qui je l'espère de tout coeur permettra la pratique de la pêche sans limites !!! https://www.youtube.com/watch?v=gT_paC2wVTg https://bloomassociation.org/bloom-infiltre-linauguration-secrete-dune-machine-dextermination-de-locean/
Quelques réflexions de Gilbert sur l'avènement des perdigones.
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Les perdigones, nymphes ou leurres ? Gilbert nous explique l'histoire de ces mouches, et nous livre quelques réflexions sur leur utilisation.
La Palaretta, une mouche noyée à corps jaune et fibres de pardo, efficace dans les courants.
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En 1932, Louis Carrère publiait un livre sur la pêche à la mouche parlant de la Palaretta, cette mouche noyée espagnole à corps jaune et collerette en fibres de pardo, si efficace sur les truites dans les courants.
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Ernest Hemingway, le célèbre journaliste et écrivain américain, est venu en Espagne comme correspondant de guerre du côté des Républicains, et aussi pêcher les truites méditerranéennes de Navarre à la mouche.
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Le coto deportivo aragonais del Grado - Enate, situé sur le Cinca en aval de deux grands barrages, peut être intéressant pour le pêcheur à la mouche, en nymphe au fil, en tandem, voire en sèche.
Une des mouches noyées intéressantes pour la pratique de la noyée amont.
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La pêche à la mouche dite en "noyée amont", une technique de pêche très efficace en eaux rapides quand la sèche ne donne rien, ou est impossible à pratiquer, à utiliser dans les courants et les têtes de courants.
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