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Léon.... Mon truc en plumes....

Gilbert Marc • 21 novembre 2024

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Un petit voyage en dehors de l’Aragon
Le LÉON….. Mon truc en plumes...
Je viens de rentrer en Cantabrie. Je profite de la dernière semaine de vacances chez Carmen et j’ai
(enfin) un peu de temps pour écrire, ce qui je l’avoue me manque un peu pendant toute la saison de
pêche !
Alors voilà. Nous sommes allés nous promener dans la province voisine, dans le Léon, et plus
précisément dans la belle ville de Léon. Cette ville est une pure merveille architecturale, et pour les
non pêcheurs c’est vraiment un endroit qui mérite le déplacement.
Sutout la cathédrale!
Mais pour les pêcheurs et surtout les pêcheurs à la mouche, le Léon est beaucoup plus célèbre pour
ses rivières que pour ses cathédrales. La littérature halieutique, les récits de pêcheurs plus ou moins
célèbres et de nos jours les réseaux sociaux sont une source d’inspiration pour les pêcheurs
voyageurs que nous sommes.
Je vous avoue que je n’avais pas vraiment accroché lors de deux séjours effectués il est vrai dans
des conditions peu favorables, mais c’était il y a bien longtemps déjà dans les années 1995 1998.
À la retraite j’ai choisi le Haut Aragon pour poser mes valises, d’une part parce que, par goût je
préfère les Pyrénées, et aussi parce que je connaissais bien mieux les rivières au nord de Huesca.
Aussi le petit séjour que je viens de faire dans le Léon, n’avait pas pour objectif de pêcher, la
fermeture était déjà passée, mais plus pour explorer et chercher des informations sur un des trésors
de cette région, les coqs de pêche du Léon. Je n’ai pas été déçu!
Un peu d’histoire….. 
« L'origine des coqs de pêche du León se perd dans la nuit des temps; les premiers témoignages de
leur existence se trouvent dans le Manuscrit d'Astorga, de 1624. L'auteur y fait référence aux types
de plumes utilisées pour la confection des mouches qu'il décrit...» Extrait du livre «Mouches pour la
pêche»de Rafael del Pozo
Les passionnés ne sont pas sans savoir qu’un des premiers livres ayant pour but de dévoiler les
secrets de la pêche à la mouche, publié, en 1624, par Juan de Bergara est le fameux manuscrit
d’Astorga, (re)découvert, par Louis Carrère en 1935, chez un armurier de Léon qui lui même
l’aurait reçu d’un sculpteur espagnol Julio del Campo résident à Léon . Je rappelle pour les plus
jeunes que Louis Carrère, diplomate français, vivant à l’époque en Espagne est l’auteur d’un livre
«Mouche noyée», publié pour la première fois en 1936, puis réédité en 1957.
C’est dans cette édition qu’il a reproduit quelques pages de ce manuscrit, en précisant que,
chronologiquement, c’est certainement le premier traité de montage des mouches artificielles au
monde,si l’on excepte les 23 pages, décrivant une douzaine de mouches noyées, ajoutées au «Livre
de Saint Alban» traité de chasse et de fauconnerie de Dame Juliana Berners, publié en Angleterre
en 1496.
Nous avons la chance d’avoir à notre disposition une réédition de ce manuscrit, qui décrit avec une
minutie digne d’éloges, le montage de mouches artificielles, destinées à la pêche de la truite au fil
des mois et des saisons.
Mais en dehors de l’intérêt historique, ce manuscrit, qui date quand même de quatre siècles,nous
apprend que déjà, à cette époque ,il y avait des pêcheurs passionnés, et qu’il y avait des coqs de
pêche élevés par d’autres hommes tout aussi passionnés. Et nous découvrons avec stupeur que déjà
il existait plusieurs races de coqs et que chacune de ces races comportaient plusieurs familles
différentes, qui produisaient des plumes de couleurs et de formes variables.
Toujours par intérêt historique, j’ai appris que Juan de Bergara, lui même n’était pas pêcheur, mais
plus vraisemblablement un moine copiste ou écrivain public, qui à la demande des auteurs
anonymes aurait rédigé ou recopié ce manuscrit. Toujours pour mémoire en 1624 les techniques
d’imprimerie n’étaient pas les mêmes qu’aujourd’hui et je suppose que ce petit bouquin n’a
probablement pas été édité à des centaines d’exemplaires puisque à ma connaissance l’original
aurait été détruit en 1978 lors de l’incendie de la bibliothèque du Général Franco qui l’aurait reçu en
cadeau...du gouverneur de la province de Léon. Le Caudillo grand pêcheur devant l’Éternel,a du
recevoir avec plaisir ce cadeau, lui qui ne pêchait la truite qu’au buldo et à la cuillère, et le saumon
des Asturies à la crevette...Un autre dictateur Tito en Yougoslavie s’était réservé pour son usage
personnel une merveille slovène la Radovna. Il faudra un jour que j’écrive un post sur les célébrités
qui ont pêché et qui pêchent encore à la mouche.
Mais il est temps de revenir à notre époque, et essayer de comprendre ce qui fait que même des
pêcheurs australiens qui sont venus pêcher dans le Rio Ara cet été connaissaient les coqs du Léon!
Premier point : Le biotope.
On peut parler du Triangle d’Or du coq de pêche qui se situe entre trois vallées du nord de Léon la
vallée du Curueño, du Haut Esla et du Rio Porma. Le centre névralgique de la production de ces
coqs de pêche est la petite ville de la Vecilla del Curueño.
Située à l'entrée de la haute vallée de la rivière Curueño, cette ville est la capitale et le point de
départ de tout un circuit halieutique vers l'intérieur de la région. Elle compte une population de 384
habitants.Les environs de cette rivière recèlent de nombreuses légendes qui ont suscité une
multitude d’oeuvres des poètes et des chroniqueurs de différentes époques. Entre la petite ville de
Boñar et La Vecilla, et les communes de Valdepielago, La Cándana, Campohermoso, Aviados et
Ranedo, plusieurs élevages perpétuent la tradition et continuent à produire des coqs de pêche. Et
c’est uniquement dans cette zone que les plumes de ces volatiles agressifs et capricieux, produisent
des plumes dont les couleurs, la brillance et la rigidité, permettent la fabrication de mouches
artificielles de qualité exceptionnelle. Le même coq transporté dans une autre région de France ou
d’Espagne va très rapidement perdre toutes ces qualités. J’ai trouvé toutes sortes d’explications à ce
phénomène, qui vont de la nourriture spéciale à la radioactivité du sol en passant par le degré
hygrométrique de l’air. En comparaison les coqs de pêche du Limousin obéissent à peu près aux
même phénomènes.
Il y a même un musée du coq de pêche ! Et comme à Neuvic en Corrèze il y a une foire aux coqs
de pêche qui a lieu le deuxième dimanche de mars. On peut assister à cette ccasion à la plumée d’un
ou plusieurs coqs et comme à Neuvic il y a un concours avec un jury et des prix.. !
Deuxième point    La race
Toujours est il que ces coqs ,élevés depuis des siècles uniquement dans le but de produire des
plumes, sont maintenant bien ancrés dans le paysage culturel et traditionnel. Les races sont fixées et
la production certes toujours artisanale est d’une qualité constante. On rencontre deux races. Les
coqs Indio et les coqs Pardo. Les deux races sont incluses dans le Catalogue Officiel du Ministère
de l’Agriculture et de l’Environnement des races animales espagnoles autochtones et sont
répertoriées comme des espèces en voie de disparition.
Les coqs Indio
On pense qu'ils tirent leurs origines du coq rouge primitif de la jungle et qu'ils sont apparentés à la
poule andalouse bleue, avec laquelle ils partagent plusieurs gènes.C'est la première race
caractéristique du León. Contrairement à la race Pardo dont on ignore les origines. Leus plumes ont
des couleurs unies et sont dotées d'un éclat exceptionnel.
Les plumes d'Indio sont caractérisées par plusieurs critères. Les couleurs sont unies et les teintes
principales sont le Negrisco qui est un gris très foncé presque noir, le Palometa d'un blanc nacré, le
Rubión rouge marron et Acerado qui est un gris acier
Les coqs Pardo
Ces coqs là représentent, en quelque sorte, le symbole du León. Leurs plumes ont des couleurs
extraordinaires et sont dotées d'un éclat sans pareil.
Les plumes de Pardo sont caractérisées par plusieurs critères. Les taches qui recouvrent les fibres
sont définies sous le nom de Sarrioso avec des pigments sombres très fins, Aconchado qui possède
des points irréguliers et arrondis, Corzuno qui possède une pigmentation semblable à celle des poils
de chevreuils et Langareto où les points sont réguliers et organisés en bandes transversales. C'est ce
dernier type qui est, en quelque sorte, la Rolls Royce des plumes des coqs de León. Les couleurs
sont très variées avec des teintes principales comme le Rubión qui est un marron fauve, l'Oscuro
d'un sombre profond et le célébrissime Flor de Escoba dont les fibres possèdent des teintes tabac.
Et quelles sont les plumes les plus utilisées?
En fait trois sortes de plumes sont utilisées les plumes du dos les pelles et les plumes du cou.
La pluma de riñonada (plume de dos)
C'est la plume la plus appréciée et la plus difficile à obtenir. Ce sont des plumes qui ont un équilibre
parfait entre rigidité et flexibilité et elles ont une brillance exceptionnelle. Idéale pour la réalisation
des cerques. Si vous montez des imitations de mouches noyées de type espagnol, la rigidité et la
brillance de ces fibres donneront à votre mouche un éclat et provoqueront des vibrations en phase
immergée sans équivalent.
La colgerada (pelle)
C'est une grande plume qui est de seconde classe par rapport à la précédente. Elle est moins
brillante et plus molle, mais ses fibres sont assez longues et elles peuvent être parfaites pour les dos
de sedges. Une colgerada d'excellente qualité sera toujours meilleure qu'une mauvaise plume de
dos.
La pluma del cuello (plume de cou) - Indio uniquement
C'est la plume que nous appelons généralement hackle. Uniquement produite sur les coqs Indio,
c'est un objet rare. Les plus belles plumes de cous d'Espagne sont généralement grises, les coqs du
Limousin produisent ce type de fibres en France. C'est une plume plus courte que les plumes
américaines, mais sa brillance et la solidité de son rachis en font des plumes très appréciées pour
ceux qui ont la chance de s'en procurer.
Petite précision utile pour ceux qui souhaitent investir dans ce genre de plumes. Il est possible
actuellement de trouver sur le marché des capes de cous de coqs « pardo » qui sont à peu près
équivalentes aux productions classiques américaines (Metz Hoffmann), mais qui ne sont pas issues
de la région dont nous parlons .
Pendant ce court séjour en Léon, je n’ai pas pu trouver des plumes de cou ni indio ni pardo….!


Et maintenant voyons un peu ce que nous pouvons faire avec ces plumes, car quand même,

n’oublions pas que le but final est de monter des mouches et de prendre quelques truites…

Les mouches espagnoles

Avant tout il faut revenir à l’histoire de la pêche à la mouche. A l’origine les pêcheurs à la mouche

ne pouvaient pêcher qu’en mouche noyée le matériel de l’époque ne permettait pas de pêcher en

sèche comme nous le faisons actuellement, et que par conséquent les mouches fabriquées avec ces

fameuses plumes devaient avant tout être efficaces sous l’eau. Car surtout en Limousin, comme

dans le Léon, les régions les plus pauvres de France et d’Espagne,la pêche des truites en rivières de

montagne permettait de se nourrir et obtenir des protéines de bonne qualité sans avoir à se mouiller

les pieds et les mains dans les eaux glacées. Et en plus imaginez comment monter une mouche sans

étau avec un bout de fil de couture et un brin de laine, et un hameçon dont je ne préfère pas vous

décrire les qualités….Tout ça pour vous dire que les plumes du Léon sont avant tout faites pour

monter des mouches noyées de type espagnol, simples solides et dont la seule beauté résidait dans

les fibres des plumes de ces merveilleux coqs.

La mouche que je vous ai mise en photo est issue de la collection Moscas de Léon

Vendue sur le site Mouches de Léon

www.moscasdeleon.com

Regardez bien le corps est de couleur bien différente de la tête et les cerques sont très légers.

Quelles sont les qualités fondamentales de ce type de mouche ?

Ce sont la couleur du corps qui est très légèrement cerclé. La tête qui est bien marquée formant deux signaux positifs pour décider la truite à prendre cette mouche. Mais surtout ce sont les fibres de la plume utilisée qui vont jouer le rôle fondamental Souplesse et rigidité qui permettent à la mouche de vibrer dans les courants et, ce qui ne se voit pas sur la photo, à capter les ondes lumineuses et les refléter, le pointillé étant la cerise sur le gâteau pour accentuer la ressemblance avec les pattes d’une mouche naturelle.

Je vous donne une autre photographie d’une plume pour essayer de vous faire comprendre dette

luminosité extraordinaire.

Une autre mouche peut être montée avec ces plumes c’est le sedge dit Sedge Pardo où sont utilisées

des fibres de coq du Léon pour imiter les ailes des sedges

Voilà c’est fini ! En fait ce n’est jamais fini, la pêche à la mouche est tellement merveilleuse que

vous pouvez maintenant commencer à réfléchir un peu pour essayer de comprendre pourquoi il y a

400 ans ...des hommes ont eu besoin de partager leurs savoirs de pêcheurs de truites…. prises grâce

à des mouches montées….. avec de fibres des plumes….. des coqs de leur basse cour.

Et tout ça devant une des plus belles cathédrales du monde….

par Gilbert Marc 3 novembre 2024
Traditionellement l'automne est la meilleure saison pour la pêche en Aragon, et spécialement, la fin septembre et tout le mois d'octobre. Mais cette année .... Avec la triste actualité de la catastrophe de Valencia. qui occupe actuellement tous les esprits et tous les médias en Espagne, il serait indécent de se plaindre des crues à répétition du Rio Ara, et du niveau toujours trop haut du Rio Gallego. Toutefois ce post a deux objectifs. Tout d'abord témoigner et informer de la situation actuelle du déréglement climatique, car nous pêcheurs nous sommes en première ligne, et notre loisir est certes menacé, mais comme la vie des habitants des vallées est également en péril et je ne parle évidemment pas que des truites (!), il est de notre devoir de raconter ce qui se passe avec notre vécu de citoyens amoureux de la nature et troublés par ce qui se passe avec le changement de paradigme climatique. Ensuite démontrer que rien n'est encore perdu, que la force vitale, de la nature, des truites, et de l'humanité sera toujours présente. Je vais faire une comparaison osée. Après la catastrophe de Valencia, nous avons vu des milliers de personnes, prendrent une pelle, un balai, un seau, pour aller aider.Nous avons vu des touristes se retrousser les manches , et marcher dans la boue pour tenter de dégager les habitants dans une maison bloquée par des voitures empilées. Et au mlieu du Rio Ara avec un débit cinq fois supérieur à la normale nous avons vu des dizaines de truites remonter le courant pour tenter d'accéder aux frayères de Bujaruelo. C'est ce que j'appelle la force vitale! Bien sûr je ne suis pas Candide béatement optimiste, j'ai très peur pour l'avenir de ma petite fille,mais quand même le mois d'octobre et le début novembre m'ont rendu un peu d'espérance. Spécialement parce que malgré les conditions climatiques plus que difficiles et plus que compliquées par moment, nous avons quand même réussi à prendre des truites et même de belles truites. Mais je vous avoue que ce soir je ne suis pas vraiment en forme pour vous parler de techniques de pêche en eaux troubles...
Un pamphlet pour dénoncer les excès de notre système
par Gilbert Marc 22 juillet 2024
L'été est devenu depuis quelques décennies le symbole des vacances et du partage de moments de détente en famille ou entre amis. Mais hélas, c'est aussi un moment où nous pouvons prendre conscience de la surpopulation du globe terrestre! Je viens de lire un article qui décrit la mise en service en avril dernier d'un chalutier géant sorti des chantiers navals de Bremenhaven dans le nord de l'Allemagne. Ce texte publié sur les réseaux sociaux par la mouvance écologique européenne, a pour but de dénoncer la pêche industrielle. En soi le fait de créer un énorme bateau usine pour prélever des protéines d'origine animale (gratuites) n'a finalement pas grande importance si l'on considère la finalité. Car en pratique pour pouvoir manger l'humanité n'a jamais fait autre chose que d'utiliser les ressources du globe terrestre. Ce qui a changé c'est tout simplement l'échelle de grandeur. Entre le début du XXème siècle et aujourd'hui la population mondiale a été multipliée par 5. Il ne faut donc pas s'étonner que la taille des bateaux de pêche ait suivie la même croissance! Et il faut encore moins s'étonner que des écologistes bien pensants publient des vidéos dénonçant ce système.... Mais le vrai problème n'ait pas la taille des bateaux de pêche ou des chaluts, le vrai problème est qu'il faut bien nourrir les 9 milliards d'humains qui seront dans 25 ans un bon milliard de plus. Nos amis les écologistes n'en parlent jamais et je suis assez surpris de ne pas lire ou entendre un nouveau prophète qui osera dire la vérité. Nous sommes trop nombreux beaucoup trop! Et je dois le dire il est urgent d'entreprendre VOLONTAIREMENT, un plan de diminution de la biomasse humanoïde. Et de la manière la plus simple et la plus logique qui soit. Régulation des naissances et raccourcissement de la durée de vie. Si nous supprimons avant la conception un bébé sur deux et si nous poussons doucement vers la sortie la moitié des personnes âgées de plus de 70 ans, le problème des chalutiers géants ne sera plus d'actualité en une trentaine d'années. Et 30 ans c'est très peu à l'échelle de la vie sur la Terre. Bien sûr c'est une utopie imbécile, et irréalisable. Car cela ne changera pas la donne l'humanité sera toujours la même et dans un siècle les mêmes problèmes reviendront. Il vaut bien mieux attendre tranquillement la prochaine guerre mondiale et la prochaine pandémie qui auront les mêmes effets et qui, malheureusement n'empêcheront pas le réchauffement inéluctable de la planète. qui finira bien par se débarrasser de l'espèce humaine pour la remplacer par une nouvelle espèce dominante qui je l'espère de tout coeur permettra la pratique de la pêche sans limites !!! https://www.youtube.com/watch?v=gT_paC2wVTg https://bloomassociation.org/bloom-infiltre-linauguration-secrete-dune-machine-dextermination-de-locean/
Quelques réflexions de Gilbert sur l'avènement des perdigones.
par Gilbert Marc 16 mai 2024
Les perdigones, nymphes ou leurres ? Gilbert nous explique l'histoire de ces mouches, et nous livre quelques réflexions sur leur utilisation.
La Palaretta, une mouche noyée à corps jaune et fibres de pardo, efficace dans les courants.
par Gilbert Marc 1 mars 2024
En 1932, Louis Carrère publiait un livre sur la pêche à la mouche parlant de la Palaretta, cette mouche noyée espagnole à corps jaune et collerette en fibres de pardo, si efficace sur les truites dans les courants.
Ernest Hemingway à la pêche en Espagne.
par Gilbert Marc 12 février 2024
Ernest Hemingway, le célèbre journaliste et écrivain américain, est venu en Espagne comme correspondant de guerre du côté des Républicains, et aussi pêcher les truites méditerranéennes de Navarre à la mouche.
Le coto deportivo del Grado - Enate, sur le rio Cinca.
par Gilbert Marc 3 février 2024
Le coto deportivo aragonais del Grado - Enate, situé sur le Cinca en aval de deux grands barrages, peut être intéressant pour le pêcheur à la mouche, en nymphe au fil, en tandem, voire en sèche.
Une des mouches noyées intéressantes pour la pratique de la noyée amont.
par Gilbert Marc 29 janvier 2024
La pêche à la mouche dite en "noyée amont", une technique de pêche très efficace en eaux rapides quand la sèche ne donne rien, ou est impossible à pratiquer, à utiliser dans les courants et les têtes de courants.
Une soie naturelle Phoenix
par Gilbert Marc 25 janvier 2024
Quels sont les avantages des soies naturelles par rapport aux soies artificielles modernes ? Elles permettent des posés et des arrachés très délicats car elles sont plus fines que les soies artificielles.
L'automne est la meilleure saison pour la pêche à la mouche sèche en Aragon, au milieu des truites.
par Gilbert Marc 8 janvier 2024
Un souvenir de pêche en sèche un jour d'automne, un de ces jours magiques où les pêcheurs, les truites et les mouches, les artificielles et les vraies, se rencontrent au bord de l'eau.
Pêche au toc ou à la nymphe ou à la mouche
par Gilbert Marc 2 décembre 2023
Les réseaux sociaux influencent-ils le choix du matériel de pêche à la mouche ? La pêche en nymphe au fil est-elle une pêche à la mouche, ou une pêche au toc ?
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