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Les bas de lignes ou histoires de fil, de noeuds et d'energie

Le bas de ligne doit à la fois être discret pour permettre de leurrer les poissons et suffisament épais pour transmettre l'énergie cinétique de la soie et de la canne.
J’ai décidé de faire ce petit article sur les bas de lignes après avoir reçu cette année en Aragon, à deux reprises, un pêcheur d’un certain âge (le mien!), qui utilisait des bas de lignes pour une pêche en sèche tout à fait traditionnelle,d’une complexité qui elle n’était pas traditionnelle!
J’adore rencontrer des gens,surtout des pêcheurs à la mouche, et pouvoir partager avec eux des souvenirs, des expériences et surtout des bons moments de convivialité. Mais j’aime bien aussi pouvoir avec ces mêmes pêcheurs, discuter un peu de technique et de ces discussions jaillit souvent la lumière.
Je dois l’avouer le bricolage ne m’a jamais ni intéressé ni réussi!
Alors que j’adore monter des mouches , je n’ai jamais pu «bricoler» un moulinet ou une canne, ou un bas de ligne. Et quand j’ai commencé à pêcher à la mouche,c´était hélas à une époque où les conseils étaient difficiles à trouver, la pêche à la mouche était entourée d’une aura de mystère et cela ne facilitait pas l’accès à la connaissance et à la technique. Tout ça pour dire que je suis un autodidacte complet, et que tout ce que j’ai appris je l’ai appris quasiment tout seul. Et en particulier pour la bonne utilisation du matériel, je peux dire que les premières années, en particulier n’ont pas été faciles faciles.
Mais finalement à force d’accumuler les bredouilles, je finis par prendre ma première truite en mouche sèche sur la Vis en amont de Ganges, au niveau du pont de Saint Laurent le Minier. Je me souviens bien sûr de ce jour merveilleux, pour deux raisons.
La première bien sûr c’était parce que, enfin je pourrais dire en rentrant de la pêche,«j’en ai pris une pas vilaine..», et la deuxième raison c’est que nous étions mon frère et moi partis pêcher à la fin de la contre visite* sans avoir vraiment pris le temps de vérifier notre matériel, entassé à la va vite dans le coffre de la voiture, et que en arrivant, nous avions constaté avec horreur que nous avions oublié,toutes nos bobines de fils et que nous n’avions à notre disposition pour attacher notre mouche qu’une bobine de 20 centièmes à nous partager.
Bon à l’époque il faut l’avouer, il était assez rare de pêcher avec un diamètre inférieur à 14 centièmes en pointe. Nous pêchions avec un bas de ligne du
commerce queue de rat classique qui se prolongeait par une pré pointe en 18 et se terminait avec une pointe en 16 ou 14.

Les truites de la Vis généralement sont quasiment imprenables quand les conditions sont méditerranéennes c’est à dire grand soleil et vent du Nord (300 jours par an en moyenne à Montpellier et Nîmes). Mais quand le vent vient du Sud et que les nuages apportent un peu de pluie (dix jours par an), alors là les truites sont beaucoup plus faciles à leurrer, surtout quand par un autre miracle (un jour par an) il y a une retombée de fourmis ailées!

Et bien ce jour là c’était le bon jour et nous n’avions pas de fil...enfin pas de fil fin!

Alors nous avons noué sur du 20 centièmes une imitation de fourmi sur hameçon de 14 et tous les deux, nous avons enfin ensemble pris notre première truite, puis notre deuxième et troisième!!!!

Inutile de vous dire notre joie et notre bonheur, surtout d’être ensemble et de sentir que nous étions enfin passés de l’autre côté du miroir, nous n’étions plus vierges, ni bredouilles, trois ans de souffrances morales et physiques pour essayer de comprendre comment arriver à prendre une truite, et de moqueries de la famille et des ami(e)s au retour de la pêche effacées en quelques minutes !

Même si à l’époque le no kill n’existait pas, je n’ai aucun souvenir du goût de ces truites. Je n’ai même pas une photo, rien et quand je suis retourné il y a quelques années sur le pont de Saint Laurent je n’ai pas reconnu la rivière et il n’y avait que des chevesnes.

Mais je me suis souvenu de l’anecdote, que j’ai raconté de nombreuses fois,et cela m’a beaucoup aidé à simplifier la fabrication de mes bas de lignes. Alors ce soir je vais vous donner quelques idées pour essayer vous aussi de vous simplifier la vie. Ou peut être de vous la compliquer un peu...

Dans la pratique de la pêche à la mouche sèche il est très important de comprendre que le meilleur des lancers quelque soit la technique utilisée,ne sert à rien si la mouche ne se pose pas bien. J’entends par bien, au bon endroit, au bon moment, et avec le moins de dragage possible. Donc les techniques de lancer sont très utiles à connaître et à pratiquer avec un bas de ligne adapté, non pas à la rivière, mais à vous, et vous seul!

Il est illusoire de s’imaginer que nous sommes tous égaux devant le lancer!

Par contre le meilleur conseil que je puisse donner à un jeune pêcheur ou à un moins jeune c’est de connaître ce qui lui convient le mieux pour pouvoir pêcher dans des conditions normales et dans des rivières normales. Aussi bien en ce qui concerne la canne, le moulinet et la soie...mais surtout le bas de ligne ! Si vous avez appris comme moi à pêcher avec un bas de ligne très court, et une soie de 5 ou de 6, il vous sera difficile de pêcher bien avec un bas de ligne de 6 mètres, et l’inverse sera tout aussi vrai.

Donc choisissez ce qui vous convient, et pour cela il faut évidemment pratiquer en conditions de pêche et pas dans un champ ou une étable, ou un gymnase. Vous n’avez pas besoin de beaucoup de temps pour comprendre ce qui est le plus facile pour vous. Bas de ligne court ou moyen ou long.

À partir de ce que VOUS aurez ressenti, les choses seront plus simples. Un bas de ligne sert à transmettre l’énergie cinétique de la soie pour pouvoir propulser une mouche qui ne pèse rien,mais en même temps permettre que la truite ne soit pas trop effrayée et puisse avoir envie de gober la mouche !

Donc pour transmettre cette énergie il faut que le diamètre initial du bas de ligne soit le plus proche possible de celui de la soie, que la jonction soie bas de ligne soit capable de bien transmettre cette énergie. Et ensuite que la pointe du bas de ligne soit suffisamment discrète pour ne pas faire peur à madame la truite...Quoique sur la Vis en juin 1972…

Avec les progrès incroyables du matériel, nous avons vu arriver en 50 ans toutes sortes de nouveautés, et en particulier de nouveaux fils, appelés fluorocarbone et de nylons de plus en plus résistants.

Malgré tout pour la fabrication «personnalisée» des bas de lignes les nouveautés ne courent pas les rues.

J’ai essayé depuis que je vais beaucoup à la pêche toutes sortes de fils, j’ai même fait bouillir des petits bouts de nylons, dans du thé de Ceylan, et j’ai investi dans une machine infernale pour tenter de faire des noeuds barils bien réguliers. L’ami qui m’a donné envie d’écrire cet article a mis au point un petit matériel très pratique...

Bon je n’ai pas été convaincu, mais cela ne veut pas dire que je ne continue pas à chercher la formule magique qui permettra à ma mouche de se poser avec délicatesse de l’autre côté du courant, sous les branches,dans le calme où la plus belle gobe comme une folle!

Donc je ne vous donnerai pas la formule magique puisque je ne l’ai pas trouvée ! Je continue à utiliser les bas de lignes coniques du commerce que je rallonge au gré de mes sorties de pêche et que, quelquefois je raccourcis, quand vraiment il y a trop de vent

Mais je vous donne quelques informations pour les bas de lignes à noeuds ou coniques déjà prêts à l’emploi.

Un bas de ligne peut être dégressif ou progressif

Dégressif veut dire qu’il est fait avec des fils de plus en plus courts et un diamètre de plus en plus fin.

Progressif c’est l’inverse

La formule classique est la suivante

45 centièmes                        Dégressif  50 cm                          Progressif  40 cm

40 centièmes                                          45 cm                                                45 cm

35 centièmes                                           40 cm                                                50 cm

30 centièmes                                          35 cm                                                 55 cm

25 centièmes                                           30 cm                                                60 cm

20 centièmes                                           25 cm                                                 65 cm


Et ensuite vous pouvez rajouter une pré pointe en 18 centièmes et une pointe en ce que vous décidez de choisir, la longueur, et le diamètre .

Un progrès indiscutable a été fait depuis l’utilisation des micro-boucles ou des micro anneaux, qui permettent d’éviter de trop souvent refaire la pré pointe, car pour différentes raisons la pointe se change souvent et une micro boucle ou un micro ring permet de garder la même longueur de la pré pointe. C’est

important surtout quand il fait froid et que vos doigts sont congelés et qu’il devient difficile de faire des noeuds correctement les pieds dans l’eau.

Bien sur toutes les variantes ont été décrites,mais globalement je pense qu’il faut rester le plus simple possible. Mon ami Bernard a même eu l’idée de faire un bas de ligne sur le modèle des soies WF !

Il existe dans le commerces des bas de lignes dégressifs tous très bons qu’ils soient coniques en queue de rat ou à noeuds, mais je n’ai pas trouvé de bas de lignes progressifs qui pour moi, sont les plus utiles sur les plats des grandes rivières. Un bas de ligne à noeuds est un peu moins sujet au phénomène de mémoire en tire bouchon,mais les noeuds doivent être très bien faits et sont malgré tout une source de bouclage avec la mouche ou pire avec trois mouches si vous pêchez en noyée aval.

Un bas de ligne peut être fait avec des nylons différents ou avec du fluorocarbone. Personnellement je ne vois pas de différence notable, donc je vous dis une chose très simple essayez de trouver un fil avec le moins de mémoire possible. L’ustensile que j’utilise le plus, quand je suis en action de pêche et qui m’est le plus utile c’est le redresseur de bas de ligne.

Il existe des bas de lignes tissés ou des bas de lignes tressés qui sont vendus un peu plus chers et qui à mon avis ne servent que dans des conditions très spécifiques.*

Il existe aussi des bas de lignes plongeants, pour la pêche en noyée et en nylon fluorescent pour permettre de voir la dérive de la nymphe quand vous pêchez avec cette technique.Et dans cette pêche le rôle du bas de ligne n’est plus le même, il est destiné à être le plus discret possible et en même temps servir d’indicateur de touche. J’ai sollicité mes amis de Pescavera et comme je m’en doutais les avis sont variés et tous efficaces. Pour la nymphe au fil personne n’est complètement d’accord sur le type de bas de ligne sans doute parce que cette pêche est une pêche très variable selon le profil du pêcheur et aussi de la rivière et la force du courant et le type de fond, beaucoup plus que pour la pêche en sèche. Il y a beaucoup de choses à dire ou à écrire sur la confection des potences ou l’utilisation des indicateurs. Mais cela nous mènerais trop loin….

Voilà quelques informations qui j’espère vous permettront de trouver le bas de ligne qui vous conviendra, et qui vous permettra de prendre la truite...qui gobe, dans le calme, sous les branches de l’autre côté du courant… !




* La contre visite, en terme de langage hospitalo-universitaire ,est la visite faite en fin d’après midi, dans les services hospitaliers par les internes et/ ou les chefs de cliniques pour, contrôler l’état des malades, et examiner les nouveaux patients hospitalisés pendant la journée.

* Les bas de lignes « Mouches Guy Plas » sont vendus en ligne sur le site , ce fabricant propose une gamme absolument incroyable de bas de lignes, où vous devriez pouvoir trouver votre bonheur

Le nouveau plan de pêche en Aragon


Pour vous rafraîchir la mémoire je vous rappelle qu’en Aragon il existe une réglementation de la pêche, qui pour, parler franchement,est la plus complexe du monde !

Mais c’est sans doute dans ce domaine que les autorités responsables ont cherché à regrouper la crème et la fine fleur des technocrates pour inventer des lois et des directives dont la finalité, n’est jamais évidente et l’application toujours difficile.

Donc cette année, la grande nouveauté c’est l’autorisation de l’utilisation des appâts naturels, dans les eaux classées « extractivos », pour la pêche de la truite, MAIS uniquement pour les pêcheurs âgés de plus de 65 ans ou plus (le sexe n’est pas précisé!).

Quels sont les appâts autorisés ?

Ver de terre,grande perle, hanneton, grillon et sauterelle.

Et avec quel hameçon ?

Un hameçon simple avec ou sans ardillon de hauteur minimum de 2 centimètres et d’ouverture (largeur) minimum de 7 millimètres.

Quelles sont les dates d’ouverture ?

Dans ces portions de rivières ou dans ces lacs il est permis de pêcher du 3ème samedi de mars jusqu’au 31 août 2025.

Quels sont les jours où la pêche est autorisée ?

La pêche est autorisée tous les jours sauf le mercredi et le jeudi sauf si ces dates correspondent à des jours fériés.

Où pêcher au toc ?

Dans tous les parcours classés libre extractivos. Il n’est donc pas nécessaire d’acheter un permis journalier supplémentaire.

Peut on conserver des poissons ?

Oui il est possible de conserver 3 poissons par jour et par pêcheur dont la taille est comprise entre 21 et 25 cm et un poisson de plus de 60 cm. Il n’est pas précisé clairement s’il est possible de continuer à pêcher après avoir atteint sa limite.

Tout ceci bien sûr uniquement sur les portions classées " extractivos"


par Gilbert Marc 22 janvier 2025
J’ai eu la chance de rencontrer dans ma vie de pêcheur à la mouche, quelques pêcheurs exceptionnels. Je dis exceptionnels, car ils n’étaient pas comme tout le monde, mais ils n’étaient pas forcément des preneurs,prédateurs, de poissons, exceptionnels. Leur originalité pouvait s’exercer dans leur philosophie de vie adaptée à leur pratique de la pêche à la mouche, ou leur manière de concevoir la pêche comme une forme de compétition entre eux et les poissons. Ou dans leur capacité d’observation presque surnaturelle, liée le plus souvent à une vision largement au dessus de la normale. Mais ils pouvaient aussi être des pêcheurs lanceurs d’exception. Ce n’étaient pas forcément les meilleurs preneurs, mais,quand même… Alors ce soir je vais vous raconter l’histoire d’un ami italien, un vrai ami, qui hélas n’est plus là pour partager avec moi les bonheurs et les malheurs de la vie. J’avais rencontré Pierangelo sur les bords de la Loue en Franche Comté, en juin 1992. En fait Pierangelo avait demandé à Marc Gatez, le propriétaire du Lodge de La Piquette, s’il pouvait venir pêcher sur son parcours. Comme nous avions réservé toutes les chambres et donc toute la pêche, Marc, toujours à l’affût d’une occasion de gagner un peu d'argent, m’avait demandé à moi le « chef » du club, si nous accepterions de laisser pêcher une ou deux journées, un pêcheur italien de passage. Pour ceux qui me connaissent c’était une évidence, et en fait d’une ou deux journées ce fut une douzaine d’années de partage, de rires, de fêtes incroyables et de parties de pêche encore plus mémorables. Nous étions jeunes et fous, fous de pêche et la pêche à la mouche était notre manière à nous de croquer la vie à pleines dents. C’était aussi le lien, qui donnait à cette amitié une saveur authentique et délicieuse. Mais pour être franc, j’étais quand même un peu jaloux de Pierangelo. Jaloux parce que d’une part il avait une femme d’une exceptionnelle beauté italienne, et aussi parce qu’il avait,pour son initiation de pêcheur au fouet, suivi les cours d’un maître italien,Roberto Pragliola,qui depuis 15 ans à l’époque avait mis au point une nouvelle technique de lancer pour la pêche à la mouche sèche : la TLT ou Technique de Lancer Total. Car Pierangelo n’était une vieille main, il avait été victime d’un accident de chasse, heureusement sans trop de séquelles,qui l’avait dégoûté du monde des chasseurs, et à 35 ans il avait décidé de se lancer dans l’aventure de la pêche à la mouche. Et du coup il avait eu la chance de pouvoir apprendre à lancer (surtout) et à pêcher (un peu) avec le bon Roberto. Inutile de vous dire que sur les lisses de la Piquette ce type de lancer ne servait pas à grand-chose, mais c’était tellement beau à voir..Par contre quand je retrouvais quelques semaines plus tard, sur les bords du Haut Verdon, mon nouvel ami, je compris tout de suite l’intérêt de cette technique de lancer. Roberto Pragliola était réellement un pêcheur exceptionnel et en même temps un précurseur,visionnaire qui avait compris, que seule la pêche à la mouche sèche était le moyen de préserver le capital halieutique des rivières d’Europe de l’Ouest. Alors ce soir en hommage,à la fois à Pierangelo , mais aussi à GianPierro , Augusto , Mauro et les autres, je vais très rapidement vous décrire les différents types de lancer avec une canne à mouche et une soie.
par Gilbert Marc 15 janvier 2025
Et il faut bien une journée entière pour tout lire et comprendre les modifications....
Les plumes de coq pardo du Léon, un must pour monter nymphes, mouches noyées et sèches.
par Gilbert Marc 21 novembre 2024
Gilbert, le spécialiste de la pêche à la mouche en Aragon, a visité la province du Léon, un autre paradis de la pêche à la mouche et... domicile des célèbres coqs Pardo.
2024 en Aragon : une saison marquée par de fortes crues fréquentes, enrecoupées de périodes chaudes
par Gilbert Marc 3 novembre 2024
La saison de pêche à la mouche 2024 en Aragon a été rendue difficile par le changement climatique : de (trop) nombreuses crues, un été très chaud et sec. Gilbert livre ses impressions et réflexions.
Un pamphlet pour dénoncer les excès de notre système
par Gilbert Marc 22 juillet 2024
L'été est devenu depuis quelques décennies le symbole des vacances et du partage de moments de détente en famille ou entre amis. Mais hélas, c'est aussi un moment où nous pouvons prendre conscience de la surpopulation du globe terrestre! Je viens de lire un article qui décrit la mise en service en avril dernier d'un chalutier géant sorti des chantiers navals de Bremenhaven dans le nord de l'Allemagne. Ce texte publié sur les réseaux sociaux par la mouvance écologique européenne, a pour but de dénoncer la pêche industrielle. En soi le fait de créer un énorme bateau usine pour prélever des protéines d'origine animale (gratuites) n'a finalement pas grande importance si l'on considère la finalité. Car en pratique pour pouvoir manger l'humanité n'a jamais fait autre chose que d'utiliser les ressources du globe terrestre. Ce qui a changé c'est tout simplement l'échelle de grandeur. Entre le début du XXème siècle et aujourd'hui la population mondiale a été multipliée par 5. Il ne faut donc pas s'étonner que la taille des bateaux de pêche ait suivie la même croissance! Et il faut encore moins s'étonner que des écologistes bien pensants publient des vidéos dénonçant ce système.... Mais le vrai problème n'ait pas la taille des bateaux de pêche ou des chaluts, le vrai problème est qu'il faut bien nourrir les 9 milliards d'humains qui seront dans 25 ans un bon milliard de plus. Nos amis les écologistes n'en parlent jamais et je suis assez surpris de ne pas lire ou entendre un nouveau prophète qui osera dire la vérité. Nous sommes trop nombreux beaucoup trop! Et je dois le dire il est urgent d'entreprendre VOLONTAIREMENT, un plan de diminution de la biomasse humanoïde. Et de la manière la plus simple et la plus logique qui soit. Régulation des naissances et raccourcissement de la durée de vie. Si nous supprimons avant la conception un bébé sur deux et si nous poussons doucement vers la sortie la moitié des personnes âgées de plus de 70 ans, le problème des chalutiers géants ne sera plus d'actualité en une trentaine d'années. Et 30 ans c'est très peu à l'échelle de la vie sur la Terre. Bien sûr c'est une utopie imbécile, et irréalisable. Car cela ne changera pas la donne l'humanité sera toujours la même et dans un siècle les mêmes problèmes reviendront. Il vaut bien mieux attendre tranquillement la prochaine guerre mondiale et la prochaine pandémie qui auront les mêmes effets et qui, malheureusement n'empêcheront pas le réchauffement inéluctable de la planète. qui finira bien par se débarrasser de l'espèce humaine pour la remplacer par une nouvelle espèce dominante qui je l'espère de tout coeur permettra la pratique de la pêche sans limites !!! https://www.youtube.com/watch?v=gT_paC2wVTg https://bloomassociation.org/bloom-infiltre-linauguration-secrete-dune-machine-dextermination-de-locean/
Quelques réflexions de Gilbert sur l'avènement des perdigones.
par Gilbert Marc 16 mai 2024
Les perdigones, nymphes ou leurres ? Gilbert nous explique l'histoire de ces mouches, et nous livre quelques réflexions sur leur utilisation.
La Palaretta, une mouche noyée à corps jaune et fibres de pardo, efficace dans les courants.
par Gilbert Marc 1 mars 2024
En 1932, Louis Carrère publiait un livre sur la pêche à la mouche parlant de la Palaretta, cette mouche noyée espagnole à corps jaune et collerette en fibres de pardo, si efficace sur les truites dans les courants.
Ernest Hemingway à la pêche en Espagne.
par Gilbert Marc 12 février 2024
Ernest Hemingway, le célèbre journaliste et écrivain américain, est venu en Espagne comme correspondant de guerre du côté des Républicains, et aussi pêcher les truites méditerranéennes de Navarre à la mouche.
Le coto deportivo del Grado - Enate, sur le rio Cinca.
par Gilbert Marc 3 février 2024
Le coto deportivo aragonais del Grado - Enate, situé sur le Cinca en aval de deux grands barrages, peut être intéressant pour le pêcheur à la mouche, en nymphe au fil, en tandem, voire en sèche.
Une des mouches noyées intéressantes pour la pratique de la noyée amont.
par Gilbert Marc 29 janvier 2024
La pêche à la mouche dite en "noyée amont", une technique de pêche très efficace en eaux rapides quand la sèche ne donne rien, ou est impossible à pratiquer, à utiliser dans les courants et les têtes de courants.
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