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Le coto Deportivo d'El Grado Enate, sur le Cinca en aval d'Ainsa, un coto sauvage et très long, peuplé de farios et d'arc-en-ciel, qui peut être intéressant si le niveau d'eau est assez bas.

Gilbert Marc • 3 février 2024

Le seul coto intensif en Aragon

Ce coto est le seul coto «intensivo» ouvert toute l'année en Aragon. Je parle de coto situé sur une partie de rivière et non de coto de lac de barrage. Il est géré par la Féderation Aragonaise de Chasse et de Pêche et conjointement par l'Association des Pêcheurs de Barbastro.
Je vous donne un lien pour aller sur le site de cette association dynamique
https://cazapescabarbastrense.blogspot.com/p/coto-de-pesca.html
Il est long de 15 kilomètres et accepte 80 pêcheurs par jour(!).
Depuis 2022 il est divisé en deux parties une partie « sin muerte » et une autre partie « extractivo ».
Il est très facile d'obtenir le permis journalier en allant sur le site de la Fédération Aragonaise de Chasse et de Pêche.
https://fapyc.es/permisos-online
La partie extractivo n'est pas ouverte toute l'année, mais soyons clairs ce n'est pas ,et de loin, la
partie la plus intéressante. En fait il s'agit d'un petit réservoir en relation avec le cours d'eau principal.
Le rio Cinca à ce niveau est en fait le déversoir de deux grands barrages qui sont le réservoir de
Médiano et le réservoir de El Grado Enate. En anglais c'est un "tail water". Ce pourrait être une
merveille si le débit était à la fois plus régulier et un peu plus fort.
 Le niveau de cette partie du Cinca peut être visualisé sur le site de SAIH Ebro, mais cela n'a pas
grand intérêt parce que le niveau est fixé par la loi comme écologique, c'est à dire qu'il varie entre 4
et 5 m3 par seconde ce qui est très très peu par rapport à la largeur du cours d'eau. Il semblerait que
pour les années à venir ce débit sera un peu augmenté.
Tout ceci pour vous dire que ce coto en été devient pratiquement une piscine avec des températures
qui atteignent très vite des seuils incroyables pour un « tail water ». Quand il fait chaud et il peut
faire très chaud dans la vallée du Cinca, l'eau qui sort du barrage à 12° se réchauffe très vite et dans la partie aval du parcours les barbeaux sont beaucoup plus à l'aise que les truites.
Mais en hiver ou disons entre le 1er Novembre et le début Avril, ce parcours peut réserver de belles
surprises, et permettre de passer de bons moments. La fréquentation est bien moindre que sur le coto intensivo d'Alfarras, et les truites sont donc un peu moins éduquées. Elles ont un comportement normal pour des truites aragonaises, c'est à dire extrêmement difficiles et méfiantes .Sauf bien sûr si vous pêchez le lendemain du déversement mensuel !
Mais là aussi à l'inverse de la Catalogne les déversements sont fait en été uniquement pour le plaisir
des pêcheurs locaux. Et comme en été il y a beaucoup mieux à faire sur le Cinca en amont de Ainsa,
vous pourrez vous amuser sans avoir l'impression de pêcher dans une pisciculture....
Pour ce qui est des techniques de pêche ? La pêche en nymphe au fil et en tandem sèche nymphe bien entendu, mais si vous êtes un adepte de la pêche de l'eau vous serez surpris de voir à quel point les truites et les barbeaux aiment les mouches et surtout les grosses bouchées en surface.
N'hésitez pas à monter une mouche bien en chair et sur certains courants...




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La plupart des pêcheurs qui fréquentent ce coto pêchent beaucoup á la cuillère et au leurre souple.Je vous rappelle que même sur ces parcours intensifs, seul un hameçon simple sans ardillon est autorisé. Et que les semelles de feutres sont interdites...

L'accés à la rivière n'est pas trés difficile,mais comme toujours ou disons souvent en Aragon, n'est pas très bien indiqué!

En aval immédiat du barrage une piste suit la riviére sur la rive gauche,mais cette partie n'est pas trés intéressante car elle manque un peu de courant. Par contre juste en amont de la grande pisciculture située rive droite,le rio Cinca récupère une partie de l'eau du barrage et un peu de vie. Jusqu'au pont de las Pilas la riviére est une alternance de plats et de courants, sur un fond de galets. Ce n'est qu'en aval du pont que les roseaux apparaissent et donnent à cette partie un charme tout particulier. C'est un paradis pour les oiseaux aquatiques. Mais aussi un biotope trrès riche pour les truites et les barbeaux qui peuplent cette riviére. 

Les plumes de coq pardo du Léon, un must pour monter nymphes, mouches noyées et sèches.
par Gilbert Marc 21 novembre 2024
Gilbert, le spécialiste de la pêche à la mouche en Aragon, a visité la province du Léon, un autre paradis de la pêche à la mouche et... domicile des célèbres coqs Pardo.
2024 en Aragon : une saison marquée par de fortes crues fréquentes, enrecoupées de périodes chaudes
par Gilbert Marc 3 novembre 2024
La saison de pêche à la mouche 2024 en Aragon a été rendue difficile par le changement climatique : de (trop) nombreuses crues, un été très chaud et sec. Gilbert livre ses impressions et réflexions.
Un pamphlet pour dénoncer les excès de notre système
par Gilbert Marc 22 juillet 2024
L'été est devenu depuis quelques décennies le symbole des vacances et du partage de moments de détente en famille ou entre amis. Mais hélas, c'est aussi un moment où nous pouvons prendre conscience de la surpopulation du globe terrestre! Je viens de lire un article qui décrit la mise en service en avril dernier d'un chalutier géant sorti des chantiers navals de Bremenhaven dans le nord de l'Allemagne. Ce texte publié sur les réseaux sociaux par la mouvance écologique européenne, a pour but de dénoncer la pêche industrielle. En soi le fait de créer un énorme bateau usine pour prélever des protéines d'origine animale (gratuites) n'a finalement pas grande importance si l'on considère la finalité. Car en pratique pour pouvoir manger l'humanité n'a jamais fait autre chose que d'utiliser les ressources du globe terrestre. Ce qui a changé c'est tout simplement l'échelle de grandeur. Entre le début du XXème siècle et aujourd'hui la population mondiale a été multipliée par 5. Il ne faut donc pas s'étonner que la taille des bateaux de pêche ait suivie la même croissance! Et il faut encore moins s'étonner que des écologistes bien pensants publient des vidéos dénonçant ce système.... Mais le vrai problème n'ait pas la taille des bateaux de pêche ou des chaluts, le vrai problème est qu'il faut bien nourrir les 9 milliards d'humains qui seront dans 25 ans un bon milliard de plus. Nos amis les écologistes n'en parlent jamais et je suis assez surpris de ne pas lire ou entendre un nouveau prophète qui osera dire la vérité. Nous sommes trop nombreux beaucoup trop! Et je dois le dire il est urgent d'entreprendre VOLONTAIREMENT, un plan de diminution de la biomasse humanoïde. Et de la manière la plus simple et la plus logique qui soit. Régulation des naissances et raccourcissement de la durée de vie. Si nous supprimons avant la conception un bébé sur deux et si nous poussons doucement vers la sortie la moitié des personnes âgées de plus de 70 ans, le problème des chalutiers géants ne sera plus d'actualité en une trentaine d'années. Et 30 ans c'est très peu à l'échelle de la vie sur la Terre. Bien sûr c'est une utopie imbécile, et irréalisable. Car cela ne changera pas la donne l'humanité sera toujours la même et dans un siècle les mêmes problèmes reviendront. Il vaut bien mieux attendre tranquillement la prochaine guerre mondiale et la prochaine pandémie qui auront les mêmes effets et qui, malheureusement n'empêcheront pas le réchauffement inéluctable de la planète. qui finira bien par se débarrasser de l'espèce humaine pour la remplacer par une nouvelle espèce dominante qui je l'espère de tout coeur permettra la pratique de la pêche sans limites !!! https://www.youtube.com/watch?v=gT_paC2wVTg https://bloomassociation.org/bloom-infiltre-linauguration-secrete-dune-machine-dextermination-de-locean/
Quelques réflexions de Gilbert sur l'avènement des perdigones.
par Gilbert Marc 16 mai 2024
Les perdigones, nymphes ou leurres ? Gilbert nous explique l'histoire de ces mouches, et nous livre quelques réflexions sur leur utilisation.
La Palaretta, une mouche noyée à corps jaune et fibres de pardo, efficace dans les courants.
par Gilbert Marc 1 mars 2024
En 1932, Louis Carrère publiait un livre sur la pêche à la mouche parlant de la Palaretta, cette mouche noyée espagnole à corps jaune et collerette en fibres de pardo, si efficace sur les truites dans les courants.
Ernest Hemingway à la pêche en Espagne.
par Gilbert Marc 12 février 2024
Ernest Hemingway, le célèbre journaliste et écrivain américain, est venu en Espagne comme correspondant de guerre du côté des Républicains, et aussi pêcher les truites méditerranéennes de Navarre à la mouche.
Une des mouches noyées intéressantes pour la pratique de la noyée amont.
par Gilbert Marc 29 janvier 2024
La pêche à la mouche dite en "noyée amont", une technique de pêche très efficace en eaux rapides quand la sèche ne donne rien, ou est impossible à pratiquer, à utiliser dans les courants et les têtes de courants.
Une soie naturelle Phoenix
par Gilbert Marc 25 janvier 2024
Quels sont les avantages des soies naturelles par rapport aux soies artificielles modernes ? Elles permettent des posés et des arrachés très délicats car elles sont plus fines que les soies artificielles.
L'automne est la meilleure saison pour la pêche à la mouche sèche en Aragon, au milieu des truites.
par Gilbert Marc 8 janvier 2024
Un souvenir de pêche en sèche un jour d'automne, un de ces jours magiques où les pêcheurs, les truites et les mouches, les artificielles et les vraies, se rencontrent au bord de l'eau.
Pêche au toc ou à la nymphe ou à la mouche
par Gilbert Marc 2 décembre 2023
Les réseaux sociaux influencent-ils le choix du matériel de pêche à la mouche ? La pêche en nymphe au fil est-elle une pêche à la mouche, ou une pêche au toc ?
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